On a beaucoup parlé du problème des traductions liturgiques ces derniers temps. Il y a eu, en décembre dernier, la mise en application des nouvelles traductions pour les pays anglo-saxons, traductions revues et corrigées, plus conformes au sens liturgique. En France, le chantier est toujours en cours, il concerne d’ailleurs aussi les pays francophones. Une Tribune libre de l’abbé Pellabeuf dans le journal L’Homme Nouveau avait créé une polèmique cette année, voyant trois évêques français répondre par un très long texte publié dans la même revue. L’Homme Nouveau remet cela, à travers la publication d’un petit livre cette fois. Une soixantaine de pages, dans un format livre de poche, signé de l’abbé Olivier Günst Horn et intitulées : Vers de nouvelles traductions liturgiques ? (63 pages, 9€).
L’ouvrage prend cette fois la question par l’autre bout. L’auteur montre les qualités nécessaires pour la réussite de ces nouvelles traductions liturgiques qui ont été demandées par le Saint-Siège. Ce faisant, il montre la médiocrité des traductions actuellement en usage, tant du point de vue du français que de la doctrine ou de la spiritualité. Il propose également des solutions afin d’indiquer des pistes pour de meilleures traductions. Un petit essai bref et percutant, facile à lire et que l’on peut offrir à son curé au cas où il manquerait de lecture cette année.
Un mot sur l’auteur pour finir : né en 1947 et ordonné prêtre en 1979, l’abbé Olivier Günst Horn est diplômé en latin ecclésiastique de la Faculté de Théologie de Toulouse. Passionné par les questions de liturgie, il est en outre l’auteur d’un Cours de latin ecclésiastique en attente d’être publié aux éditions Traditions monastiques. Il fut successivement aumônier de collège catholique, curé de paroisse, puis aumônier militaire. Il est aujourd’hui chapelain au Sanctuaire d’Ars et aumônier du Carmel d’Ars.