L’abbé Ray Blake, curé de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Brighton, en Angleterre, vient de publier sur son blog une réflexion sur les vocations sacerdotales qui recoupe parfaitement celles faites sur le même sujet en France :
Un ami laïc impliqué dans la sélection des séminaristes d’un des diocèses métropolitains du pays m’a dit qu’il estimait que la moitié de ceux qui postulaient aujourd’hui au séminaire avaient un lien avec la messe traditionnelle. Il ne me semble pas exagéré d’estimer que les diocèses qui mènent une politique contraire à la messe traditionnelle passent à côté de vocations potentielles. On m’a récemment parlé d’un séminariste qui a vu son ordination repoussée en raison de son intérêt pour la liturgie traditionnelle. Dans de nombreuses paroisses, dans un futur pas si éloigné, les évêques devront faire face au défi de trouver un prêtre, quel qu’il soit, pour dire la messe, quelle qu’elle soit.
Non, ils ne veulent pas de prêtres qui disent LA MESSE; Ils veulent des animateurs d’équipes liturgiques qui distillent des homélies socialisantes…
Refuser d’admettre un futur séminariste, en raison de son intérêt pour la liturgie traditionnelle, la tradition liturgique est-elle un repoussoir ? N’est-ce pas vouloir détruire le catholicisme ?
Trouver des prêtes ? Depuis longtemps le clergé fait venir des prêtres d’Afrique pour les offices alors qu’il y a des demandes d’entrées dans les séminaires, mais vous le faites remarquez, pas pour des êtres tradis.