L’une des résolutions du chapitre provincial des Passionistes de la Province de
saint Paul de la Croix, qui s’était tenu à Union City (New Jersey) du 7 au 13 mai 2006, proposait l’ouverture d’un procès en
canonisation du Père Theodore Foley (1913-1974) qui fut membre de la Province puis supérieur général de la Congrégation.
Deux ans, presque jour pour jour, après cette résolution, s’est ouvert à Rome, le vendredi 9 mai, la première session de ce procès présidée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire de
Benoît XVI pour le diocèse de Rome.
David Bible Foley est né en 1913 à Springfield (Massachusetts) d’un couple de pieux immigrés catholiques irlandais. Il entre à l’école paroissiale du Sacré Cœur de Springfield et c’est
lors d’une retraite chez les Passionistes en 1926 que naît chez lui la vocation sacerdotale. Il entre dans cette congrégation l’année suivante à l’âge de 14 ans : il y fera sa profession
religieuse le 15 août 1933, prenant le nom de Theodore, et sera ordonné prêtre en 1940 à Baltimore (Maryland). En 1958 il est consulteur général et assistant du supérieur général des
Passionistes dont il deviendra à son tour le supérieur général de 196
4 à sa mort survenue le 9 octobre 1974.
Sa théologie a toujours été simple « génuflexion et adoration » et solide tradition thomiste. Comme le remarqua un jour le cardinal Newman « Il est rare qu’un concile ne soit
pas suivi par une grande confusion ». Celui de Vatican II n’y échappa pas. Et si le Père Theodore Foley souffrit beaucoup, pour l’Église et pour sa congrégation, des bouleversements
des choses et des esprits qui suivirent Vatican II, il s’efforça, pour ses frères, « de demeurer calme et de n’être pas perturbé par tout ce qui survient dans le monde ». Il écrivit :
« Quand les système changent et que des événements imprévisibles surviennent, alors il est impératif d’avoir un homme assez fort pour être un artisan de paix, assez fiable pour pouvoir
affronter les événements et les gens les plus pénibles, à qui on fasse suffisamment confiance pour qu’il puisse, sans être directif, procéder aux changements. Et par-dessus tout un homme de
prière pour qu’il puisse recourir à la puissance de Dieu plutôt qu’à la sienne ».
Le Père Theodore Foley n’était sans doute pas un visionnaire, mais il fut un homme à l’espérance inébranlable nourrie par la prière et l’adoration, un bâtisseur de ponts en une époque plus
portée à édifier des murs…
saint Paul de la Croix, qui s’était tenu à Union City (New Jersey) du 7 au 13 mai 2006, proposait l’ouverture d’un procès en
canonisation du Père Theodore Foley (1913-1974) qui fut membre de la Province puis supérieur général de la Congrégation.
Deux ans, presque jour pour jour, après cette résolution, s’est ouvert à Rome, le vendredi 9 mai, la première session de ce procès présidée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire de
Benoît XVI pour le diocèse de Rome.
David Bible Foley est né en 1913 à Springfield (Massachusetts) d’un couple de pieux immigrés catholiques irlandais. Il entre à l’école paroissiale du Sacré Cœur de Springfield et c’est
lors d’une retraite chez les Passionistes en 1926 que naît chez lui la vocation sacerdotale. Il entre dans cette congrégation l’année suivante à l’âge de 14 ans : il y fera sa profession
religieuse le 15 août 1933, prenant le nom de Theodore, et sera ordonné prêtre en 1940 à Baltimore (Maryland). En 1958 il est consulteur général et assistant du supérieur général des
Passionistes dont il deviendra à son tour le supérieur général de 196
4 à sa mort survenue le 9 octobre 1974.
Sa théologie a toujours été simple « génuflexion et adoration » et solide tradition thomiste. Comme le remarqua un jour le cardinal Newman « Il est rare qu’un concile ne soit
pas suivi par une grande confusion ». Celui de Vatican II n’y échappa pas. Et si le Père Theodore Foley souffrit beaucoup, pour l’Église et pour sa congrégation, des bouleversements
des choses et des esprits qui suivirent Vatican II, il s’efforça, pour ses frères, « de demeurer calme et de n’être pas perturbé par tout ce qui survient dans le monde ». Il écrivit :
« Quand les système changent et que des événements imprévisibles surviennent, alors il est impératif d’avoir un homme assez fort pour être un artisan de paix, assez fiable pour pouvoir
affronter les événements et les gens les plus pénibles, à qui on fasse suffisamment confiance pour qu’il puisse, sans être directif, procéder aux changements. Et par-dessus tout un homme de
prière pour qu’il puisse recourir à la puissance de Dieu plutôt qu’à la sienne ».
Le Père Theodore Foley n’était sans doute pas un visionnaire, mais il fut un homme à l’espérance inébranlable nourrie par la prière et l’adoration, un bâtisseur de ponts en une époque plus
portée à édifier des murs…