Daniel Hamiche a rapporté sur l‘Observatoire de la christianophobie le récent caillassage lors de la célébration de la Messe anticipée de la Pentecôte samedi soir en l’église Saint-Joseph de Carcassonne. Des voyous d’origine maghrébine se sont introduits dans l’église pendant la célébration et ont lapidé les fidèles. La tendance générale est de relativiser l’acte de ces voyous, qualifiés de “jeunes”, “trublions”… Encore un peu, et on pourrait croire qu’ils ont fait rire l’assemblée…
Mgr Alain Planet, bien connu de nos lecteurs pour son intransigeance quand il s’agit de catholiques attachés à la Fraternité Saint-Pie X (mais c’est vrai qu’ils ne jettent pas de pierres, eux), y est allé de son couplet :
“Ce type d’événements est malheureusement classique dans les quartiers défavorisés, l’ancien curé de ZUP que je suis peut en témoigner. Ils manifestent l’échec des institutions, en particulier de l’école et des ministères concernés, quelque soit la couleur des gouvernements successifs, à permettre une bonne intégration de jeunes confrontés à la crise de la famille, à la précarité économique et à la déscolarisation.”
Les voyous sont donc hors de cause. Les responsables sont trouvés : les institutions et notamment l’école et les ministères…
“Les médias se sont empressés de faire un lien avec les événements du Viguier advenus il y a deux ans. Deux enfants totalement déscolarisés, profondément ancrés dans la délinquance avaient commis les mêmes actes. Il est évident que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il n’est pas impossible que le battage médiatique qui avait accompagné le premier acte ait suscité un désir d’émulation. Je m’interroge sur les motivations qui conduisent la presse, en ces périodes électorales, à monter en épingle un fait divers certes délictueux mais en soi mineur.”
Voilà maintenant que la responsabilité incombe aux médias qui osent relayer ce genre de faits complètement anodins. Ben oui : tout le monde est habitué à recevoir des pierres en assistant à la messe, non ?
Finalement, pour Mgr Planet, ces voyous ne sont ni libres ni responsables. Nous rigolerons bien le jour où ils mettront le feu à l’évêché.