Amour, le film de Michael Haneke, a décroché la Palme d’Or hier soir au Festival de Cannes. Amour, c’est la mise en scène à la fois délicate et voyeuriste des derniers mois et jours d’une vieille femme (Emmanuelle Riva) qui va sombrer dans la démence et dans la souffrance, toujours soutenue et soignée amoureusement par son vieux mari (Jean-Louis Trintingnant). Et c’est par Amour que ce dernier finira par la délivrer, en lui donnant la mort : il l’étouffe avec un coussin.
Amour = euthanasie.
« Ce film est une illustration de la promesse que nous nous sommes donnée, mon épouse et moi-même… », a déclaré le réalisateur, en recevant sa récompense.
La critique salue un film « romantique ».
L’Autrichien Haneke obtient là sa deuxième Palme, lui qui en 2009 l’avait déjà reçue pour Ruban blanc.
On se demandait si le jury allait avoir de nouveau l’audace d’offrir une deuxième Palme à un réalisateur : elle ne l’avait fait, jusqu’ici, que cinq fois.
Je vous l’avais pourtant bien dit ! J’écrivais ici, vendredi soir, que c’était bien parti pour lui, vu le sujet de son film.
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