Comme l’a déjà signalé Daniel Hamiche (ici et là), le cardinal Raymond Leo Burke, Préfet du Tribunal de la Signature apostolique, a tenu à honorer de sa présence la première édition romaine de la version italienne de la Marche pour la Vie, dimanche 13 mai.
Une présence bien plus que symbolique puisque le cardinal, marchant en tête du clergé et des mouvements religieux (Franciscains de l’Immaculée, Institut du Verbe Incarné, Légionnaires du Christ, Institut du Christ-Roi, etc.), a parcouru tout le trajet de la marche qui se déroulait du Colisée jusqu’au château Saint-Ange. Prompt à saluer, bénir et encourager tous les participants se présentant à lui, le cardinal Burke manifestait de fait, en l’absence de toute représentation officielle de la Conférence épiscopale italienne, et notamment du Vicariat de Rome (*), la bienveillance avec laquelle le Saint-Siège considère cette initiative.
La veille, c’est d’ailleurs dans la très pontificale basilique Sainte-Marie-Majeure que le cardinal a présidé une très fervente veillée de prière pour la vie en présence de près de 700 fidèles.
La bienveillance des hommes du pape envers cette initiative romaine s’est manifestée également par la participation, samedi après-midi, du président de l’Institut pour les œuvres de religion, le banquier Ettore Gotti Tedeschi, au congrès “Qui sauve une vie sauve le monde entier”, organisé à l’université Regina Apostolorum en préambule à la marche. Un congrès dédié à Guen Guangcheng, le dissident chinois en lutte contre la politique de l’enfant unique et sa logique d’avortements obligatoires.
(*) Bien entendu, toute ressemblance avec ce qui se passe à Paris ne saurait être que fortuite…
Les légionnaires du Christ… je vois que les “pro-vie” savent s’entourer d’ambassadeurs éminents qui ont manifesté, par le truchement de leurs fondations (et fondateurs), leur respect infini pour la vie…
Superflue? Vous croyez? Moi j’y réfléchis encore et je rumine. Ils s’abreuvent sans doute à une eau dormante. Vraiment, ils sont épuisés, pas d’oasis où se désaltérer à une bonne eau revigorante. Prions. Puissent-ils s’abreuver à une eau pure, comme celle du puits de Jacob. Là, ils rencontreront celui qui est la source d’eau vive.