Avant de regarder ce qu’un diacre « a le droit », « ce qui lui est permis », « ce qui lui est autorisé », (c’est ainsi que scribes et pharisiens commençaient leur entretien avec Jésus !) il aurait mieux valu, il me semble, pour éclairer la lanterne d’un grand nombre, nous dire d’abord « à quoi ça sert de bénir ? » Qu’est-ce qu’une personne, un objet ont de plus quand ils sont bénis ? Qu’est-ce qui change en eux ? Quel est l’effet concret ou spirituel de la bénédiction sur eux ?
Mais puisqu’il s’agit des diacres et de leurs « droits » !
Ils n’ont pas le droit de donner la bénédiction nuptiale, ils doivent donc, en l’occurrence, partir à la recherche de leur curé chaque fois qu’ils célèbrent un mariage…Tous les samedi, de mai à septembre des diacres célèbrent des mariages et prononcent la bénédiction nuptiale.
Et quand le diacre bénit les alliances ? Il peut bénir les alliances mais pas les époux, c’est ça ?
« Bénédiction des fonds baptismaux » ? Vous parlez là de l’eau qui va servir au baptême ? Mais tous les samedi et dimanche, de par le monde, des milliers de diacres bénissent l’eau baptismale….Il faut alerter Rome ! Ces baptêmes sont-ils valides ?
Et lors d’un enterrement, le diacre va sauter l’absoute pour ne pas bénir le défunt du goupillon (Y a-t-il droit, au goupillon ? Qu’en dit le droit canon ?)
Quand le diacre marque l’Évangéliaire d’une croix, il le bénit ? C’est permis ?
Savez-vous ce qu’est une bénédiction ? Qui bénit ? Ni le Pape, ni l’évêque ni le prêtre, ni le diacre, mais Dieu ! Après, il faut à Dieu une bouche pour dire une parole ; après que cette parole soit dite par un pape ou un séminariste…. (Je suis profondément contaminé par le relativisme, vous voyez !)
Qu’une maman bénisse l’enfant qu’elle porte ou que ce soit Monsieur le Curé…Il n’y a rien de magique dans la bénédiction et la bénédiction de la maman a autant de jus que celle de Monsieur le Curé ! Même si elle n’a pas le rituel qui va bien et qu’elle dit ce qui lui passe par le cœur !
Toutes les semaines, Dieu bénit par ma bouche des enfants dans le ventre de leurs mères. Et je n’ai par le rituel autorisé ! Et je n’ai demandé la permission à personne parce que je sais que Dieu bénit : la semaine prochaine, pour la première fois, je ne le ferai pas mais je vais demander aux futures mamans de poser leur main sur leur ventre et de bénir elles-mêmes l’enfant qu’elles portent.
Regardez avant lundi ce que dit le droit canon et si ces mamans ont le droit de bénir leur enfant et si l’enfant sera moins béni que si c’est moi, diacre indigne, qui prononce la bénédiction !
Tous les dimanches, des fidèles viennent me voir pour demander que je bénisse ceci ou cela : je refuse presque toujours, non pour rester dans les clous du droit canon, mais à cause de l’aspect magique de la bénédiction demandée. Il me faut chaque fois trouver autre chose qu’une bénédiction!
Avant de regarder ce qu’un diacre « a le droit », « ce qui lui est permis », « ce qui lui est autorisé », (c’est ainsi que scribes et pharisiens commençaient leur entretien avec Jésus !) il aurait mieux valu, il me semble, pour éclairer la lanterne d’un grand nombre, nous dire d’abord « à quoi ça sert de bénir ? » Qu’est-ce qu’une personne, un objet ont de plus quand ils sont bénis ? Qu’est-ce qui change en eux ? Quel est l’effet concret ou spirituel de la bénédiction sur eux ?
Mais puisqu’il s’agit des diacres et de leurs « droits » !
Ils n’ont pas le droit de donner la bénédiction nuptiale, ils doivent donc, en l’occurrence, partir à la recherche de leur curé chaque fois qu’ils célèbrent un mariage…Tous les samedi, de mai à septembre des diacres célèbrent des mariages et prononcent la bénédiction nuptiale.
Et quand le diacre bénit les alliances ? Il peut bénir les alliances mais pas les époux, c’est ça ?
« Bénédiction des fonds baptismaux » ? Vous parlez là de l’eau qui va servir au baptême ? Mais tous les samedi et dimanche, de par le monde, des milliers de diacres bénissent l’eau baptismale….Il faut alerter Rome ! Ces baptêmes sont-ils valides ?
Et lors d’un enterrement, le diacre va sauter l’absoute pour ne pas bénir le défunt du goupillon (Y a-t-il droit, au goupillon ? Qu’en dit le droit canon ?)
Quand le diacre marque l’Évangéliaire d’une croix, il le bénit ? C’est permis ?
Savez-vous ce qu’est une bénédiction ? Qui bénit ? Ni le Pape, ni l’évêque ni le prêtre, ni le diacre, mais Dieu ! Après, il faut à Dieu une bouche pour dire une parole ; après que cette parole soit dite par un pape ou un séminariste…. (Je suis profondément contaminé par le relativisme, vous voyez !)
Qu’une maman bénisse l’enfant qu’elle porte ou que ce soit Monsieur le Curé…Il n’y a rien de magique dans la bénédiction et la bénédiction de la maman a autant de jus que celle de Monsieur le Curé ! Même si elle n’a pas le rituel qui va bien et qu’elle dit ce qui lui passe par le cœur !
Toutes les semaines, Dieu bénit par ma bouche des enfants dans le ventre de leurs mères. Et je n’ai par le rituel autorisé ! Et je n’ai demandé la permission à personne parce que je sais que Dieu bénit : la semaine prochaine, pour la première fois, je ne le ferai pas mais je vais demander aux futures mamans de poser leur main sur leur ventre et de bénir elles-mêmes l’enfant qu’elles portent.
Regardez avant lundi ce que dit le droit canon et si ces mamans ont le droit de bénir leur enfant et si l’enfant sera moins béni que si c’est moi, diacre indigne, qui prononce la bénédiction !
Tous les dimanches, des fidèles viennent me voir pour demander que je bénisse ceci ou cela : je refuse presque toujours, non pour rester dans les clous du droit canon, mais à cause de l’aspect magique de la bénédiction demandée. Il me faut chaque fois trouver autre chose qu’une bénédiction!