Fin 2011, un groupe de laïcs catholiques avait lancé une initiative intéressante : faire une sorte de dîner du CRIF catho, qui se serait tenu au Grand Palais à Paris, pour y présenter les principes non négociables, en présence de nombreuses associations catholiques, d’ecclésiastiques reconnus (un célèbre Père abbé bénédictin avait confirmé sa présence), d’évêques… Cette initiative, qui aurait donné une visibilité aux catholiques, était bien partie et Nicolas Sarkozy avait été approché pour qu’il s’y rende, ce qui aurait ainsi obligé les autres candidats à s’y montrer pour faire, au moins, bonne figure. La soirée, animée par des catholiques de différentes associations, aurait tourné autour des principes non négociables. Las, cette réunion n’a pas vu le jour : le cardinal André Vingt-Trois a tout fait pour l’étouffer dans l’oeuf.
Sur le blogue, Le Terrorisme pastoral, mon confrère écrit :
“L’échec de ce qu’on appelle communément la droite est essentiellement dû à l’appareil épiscopalo-médiatique.
Si 70% des catholiques pratiquants (language des sondages), ont voté à droite cela veut dire que 30% ont voté à gauche ou se sont abstenus. Ces 30% restants ne vont pas à la messe ou si peu et ne sont pas encouragés à faire leur devoir dominical. S’ils allaient à la messe ils auraient voté à droite….
Ceux qui ont voté à gauche y sont entraînés par la mouvance d’action catholique ou de leur cartel d’entente tel le CCFD ou le Secours Catholique dont le président Soulage est membre du parti socialiste et qui diffusent à longueur d’année les thèses du PS à travers les positions tiers-mondistes et pro-immigration. Ces cartels sont directement sous l’autorité de la Conférence épiscopale et participent à ses relais dans l’opinion publique.
Il existe au sein de l’épiscopat français un lobby socialiste qui s’est manifesté il y a plus de 25 ans de façon très directe lors du procès qui m’opposait au CCFD. Mon évêque témoin à charge a déclaré au tribunal : « Le socialisme n’est pas un péché ».”