Le scandale que j’ai évoqué avant-hier ici, fait pas mal de tintouin en Amérique, à tel point que la Georgetown University des
jésuites et la Maison Blanche des tartufes s’efforcent de justifier leur inacceptable décision commune – ce qui envisagé du côté de l’université pourrait bien la faire glisser de la
connivence à la complicité – ce n’est pas le même tarif en correctionnelle…
Dissimuler le IHS et la Croix qui surmonte le H avant qu’Obama ne s’exprime sur l’estrade (voyez la nouvelle photo) est, selon
un communiqué de Julie Green Bataille, vice-présidente adjointe de Georgetown du 15 avril, « tout à fait en accord avec ce qui s’est toujours fait à l’occasion d’autres discours
de personnalités politiques (…) Il a paru très respectueux de couvrir [le IHS et la Croix] pour qu’on le les considèrent pas hors contexte ». Le lendemain, la Maison Blanche y
allait de son petit couplet : « Les décisions qui ont été prises pour le décor de fonds d’estrade sont (…) conformes aux usages lors des manifestations présidentielles », une déclaration
à laquelle
Bataille dit s’associer pleinement.
Le problème, c’est que c’est faux !
Quand la Secrétaire d’État Condoleezza Rice vint l’an passé prononcer un discours au même
endroit, personne ne demanda et personne n’eut l’idée d’occulter quoi que ce soit. Mais, évidemment, on va me demander une preuve de ce que j’avance. À défaut d’avoir mis la main sur la photo de
cette actualité, en voici une autre qui, elle, fut prise le 4 décembre 2006 et qui met en scène, toujours au même endroit, Laura Bush, la « First Lady », de l’époque qui était
accompagné du sous secrétaire d’État Paula Dobriansky – il y avait même l’ambassadeur d’Afghanistan sur l’estrade et, quoique musulman, il n’a pas demandé qu’on masque la Croix ! J’ai
trouvé cette photo sur le site de la Maison Blanche. C’est dire que c’est tout ce qu’il y a de plus officiel. Décidément, j’opine de plus en plus pour la complicité…
Il ya quelques années une personne est venue me rendre visite. J’avais reçu un Crucifix dans un cadre en forme de médaillon et m’étais empressé de la placer au dessus de la cheminée, soit à l’endroit principal du salon.
Cette personne, non catholique, fut impressionnée par le Crucifix et me demanda de le retirer.
Je lui ai dit, malgré notre bonne entente, que si cela ne lui convenait pas elle pouvait sortir. Le ton ne supportait pas de réplique. Elle est restée !
La soirée s’est bien passée et quelques temps plus tard, cette personne me demanda de venir chez elle pour me montrer … un Crucifix posé au mur !
C’est en se montrant convaincu que l’on peut convaincre.
A force de mener bataille contre l’ennemi, on finira par rassembler et le vaincre.
Boanergues.
Belle histoire (commentaire n°1) !