Un groupe d’Equatoriens défenseurs de la famille a saisi la justice pour contrecarrer l’initiative d’un collectif homosexuel qui veut faire inscrire une fillette à l’état civil comme enfant de deux lesbiennes britanniques, Helen Bicknell et Nicola Rothon.
Le bébé est né en décembre dernier à la suite d’une insémination artificielle pratiquée sur Nicola Rothon qui est sa mère biologique. Celle-ci a contesté la décision des responsables de l’état civil de ne pas inscrire sa concubine comme deuxième « parent » de l’enfant.
Est donc intervenu à ce procès le groupe de défenseurs de la famille, qui ne se réclament d’aucune organisation et qui se sont mobilisés pour affirmer le bien intégral de l’enfant, qui exige qu’elle ait « un père et une mère » pour bien grandir sur tous les plans, a expliqué Fabian Leon aux médias en leur nom.
Les deux lesbiennes étaient quant à elles soutenues par le collectif Gay, lesbien, bi et trans équatorien qui ont organisé une manifestation devant la salle d’audience dans la capitale, Quito.
Le jugement a été mis en délibéré.