C’est Robert Moynihan, journaliste américain, fondateur du magazine Inside the Vatican, qui le relève, l’ayant observé en personne : le cardinal Jean-Louis Tauran, qui était l’un des deux concélébrants de la messe du jour de Pâques en la basilique Saint-Pierre, s’est à un certain moment éloigné de l’autel pour s’asseoir, “incapable de terminer la célébration de la messe aux côtés du pape”.
Manifestement victime d’un malaise, le cardinal Tauran – qui vient tout juste de fêter ses 69 ans – semble n’avoir pas non plus été en mesure de gagner le balcon de la basilique pour la traditionnelle bénédiction “urbi et orbi”. Et ce, alors même que le Saint-Père a conclu sa prière par un appel à la liberté religieuse au Nigeria, pays où se trouvait récemment… le cardinal Tauran. Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le prélat est en effet particulièrement concerné par les relations avec le monde islamique, sujet au cœur des paroles de Benoît XVI en ce dimanche de Pâques 2012 et qui justifiait très probablement que celui-ci ait voulu l’avoir à ses côtés.
Souhaitons de tout cœur au seul cardinal français en activité au sein de la Curie un prompt rétablissement!
Sur la photo il a l’air très fatigué, en effet, et paraît plus que son âge. Prions pour ce cardinal dont j’apprécie l’enseignement en matière de dialogue avec les musulmans.
Je crois que le cardinal Tauran est également, pour l’instant, le cardinal protodiacre (chargé donc notamment de l’annonce du nom du pape en cas de succession) !
Le Cardinal Tauran n’était pas concélébrant, pendant la messe de Pâques, mais cardinal-diacre. De plus, il est bien monté à la loggia des bénédictions puisque c’est lui qui a annoncé l’indulgence accordée par le Souverain Pontife à l’occasion de la bénédiction Urbi et Orbi. En revanche, il s’est effectivement éloigné de l’Autel au moment de l’offertoire avec un des maîtres de cérémonies.
Bon temps pascale. En UDP.
In Jesu et Maria.
Patrick Martin.
Français le cardinal ? Et alors ?
Dans ses interventions il semble très impliqué dans le dialogue islamo-chrétien et dans le relativisme qui en découle avec ,en pratique, des concessions unilatérales faites à un islam qui utilise ce “dialogue” comme un sédatif ou un anesthésiant pendant que de l’autre main il est agressif et violemment conquérant
Le malaise est général…
“L’enseignement en matière de dialogue”? Ca, c’est très fort, M. Merlin! Le dialogue dont on nous rebat les oreilles, c’est de la logorrhée, c’est mou et fuyant au possible. C’est justement tout le contraire d’un enseignement.