Une nouvelle catastrophe non seulement pour le mouvement pro vie mais pour les libertés civiques aux États-Unis vient de s’abattre sur ce pays.
On sait qu’Obama et son administration ont le projet d’abolir la clause de conscience promulguée in extremis en décembre dernier par le ministère de la Santé (Department of
Health and Human Services, HHS) de l’administration Bush, et qui protégeait le droit des personnels de santé des établissements recevant des fonds fédéraux, à refuser pour motif
de conscience de pratiquer des avortements ou d’y participer.
Pour anticiper le décret présidentiel abolissant cette protection, et qui devrait tomber après le 9 avril, Tom Coburn, médecin et sénateur républicain de l’Oklahoma, déposa le 2 avril au
Sénat des États-Unis un amendement destiné à légiférer en faveur de cette protection de la clause de conscience. L’amendement a été repoussé par 56 voix contre 41.
Le président de la Catholic League, Bill Donohue, a fait hier le commentaire suivant :
« Le défaut du gouvernement et du Sénat à protéger la liberté de conscience est une violation scandaleuse des droits de l’homme et une gifle assénée aux catholiques et aux autres croyants.
Personne dans le domaine de la santé ne devrait être contraint par la loi de pratiquer ou de participer à une procédure violant sa conscience. Ce devrait être un droit élémentaire, et pourtant
certains entendent le fouler aux pieds.
Le cardinal Francis George, président de la Conférence des évêques catholiques d’Amérique, a invité les catholiques a faire comprendre au gouvernement que la protection des droits de la
conscience était un droit fondamental des Américains. Il s’est dit préoccupé par le fait que l’abolition de la règle actuelle “serait un premier pas qui ferait passer notre pays de la démocratie
au despotisme”.
Ce défaut à protéger la clause de conscience, s’ajoutant à l’abolition de la Mexico City Policy, au soutien aux Fonds des Nations Unies pour la Population, au financement de la recherche sur les
cellules souches embryonnaires, et au choix d’un défenseur forcené du droit à l’avortement, en la personne du gouverneur du Kansas Kathleen Sebelius, comme ministre de la Santé, envoie aux
catholiques un message : leurs préoccupations ne sont d’aucun intérêt.
Nous conjurons les membres du législateur de reconsidérer la question dans le but de restaurer la clause de conscience pour les personnels de santé ».
Songez qu’Obama n’est pas au pouvoir depuis 100 jours. Observez les désastres qui s’accumulent à son initiative et qui vont aller se multipliant. Puis comparez cela avec ce que vous lisez,
entendez ou voyez chez la große presse, et osez me dire qu’americatho n’est pas nécessaire…
Si je comprends bien, Daniel Hamiche, la clause de conscience n’est donc pas encore abolie, mais c’est le dernier recours qui vient de sauter ?
Je veux juste vous dire BRAVO! NE LÂCHEZ PAS!
UNION DE PRIÈRES
Daniel,
OUI, ceci est une menace extrèmement sérieuse contre la clause de conscience. C’est un premier pas. Mais il me semble très exagéré de titrer ton artiicle comme si la clause de conscience pour les personnels de santé pro vie venait d’être abolie.
Jean
La reponse de Bill Donohue a une probleme. C’est a dire que les “droits de l’homme” n’existent pas. On recoit les droits de l’etat. Dieu n’a pas ecrit des droits pour nous.
Certains actes sont defines commes crimes, par exemple, parce qu’ils attaquent, objectivement, le corps humain. L’avortement est une telle crime. La reponse des catholiques doivent etre dire: en ce sujet nous sommes en conflit. La clause de conscience represente un apartheid morale.