Le cardinal-archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, dans la perspective des festivités qui célébreront le 50e anniversaire de l’ouverture de Vatican II, a déclaré dans La Croix du 26 mars :
« Le Concile nous a engagés dans une relation de dialogue avec le monde, et non pas dans une relation de condamnation du monde. »
Dans Présent du 13 avril, Jean Madiran commente :
“Or ce monde démocratique est celui du gigantesque génocide par les avortements en masse ; il est celui de la promotion morale et juridique de l’homosexualité et de l’enseignement aux enfants d’une égale légitimité de toutes les orientations sexuelles. Donc, avoir une relation de dialogue et nullement de condamnation avec « le monde » tel qu’il est aujourd’hui, c’est instaurer une relation non plus de condamnation sévère mais de dialogue respectueux avec le génocide, avec la promotion de l’homosexualité et avec la dépravation scolaire des enfants. Vraiment, c’est nul.”
C’est nul et cela n’a rien résolu, ni pour l’Eglise qui est France (et en crise), ni pour le monde dit démocratique, qui n’a que faire de l’avis de chrétiens moutonneux, muets face au scandale.
Alors même que le Pape nous invite à défendre les principes non-négociables à la face du monde moderne.