Lors de la messe chrismale, Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg a clairement opposé l’avant et l’après-Concile Vatican II, dans une herméneutique de rupture pourtant rejetée par le Souverain Pontife. Voici un extrait :
“AUTREFOIS, la Parole de Dieu était proclamée en latin, comme si elle était réservée aux clercs, aux savants, et cachée aux tout‐petits. La grande partie du peuple chrétien n’avait pas accès à tous ses trésors, se contentant de l’histoire sainte et de quelques textes fondamentaux des évangiles.
AUJOURD’HUI, cette Parole est proclamée dans la langue du peuple et en grande partie par des laïcs qui s’en acquittent avec dignité. La Bible est devenue massivement
accessible. De nombreux diocèses, comme le nôtre, s’engagent dans des dynamiques appuyées sur la Parole de Dieu et diffusent dans ce cadre aussi bien le texte de la Sainte Ecriture que des outils pour l’accueillir au mieux. Quelle merveilleuse ouverture !”
Mais Mgr Grallet a oublié de dire : autrefois les séminaires étaient pleins. Aujourd’hui ils sont vides, quel progrès ! Avant, la liturgie était la même dans chaque paroisse. Aujourd’hui chacune dispose de son cirque et de ses innovations perpétuelles. Avant, les chrétiens connaissaient le catéchisme. Aujourd’hui, chacun peut en prendre et en laisser à sa guise. Etc.