Perepiscopus

Voter en fonction des principes non négociables

Commentaire (1)
  1. A Z dit :

    Rebonjour,

    Je peux vous assurer, sans grand risque d’erreur, que si le Mécanisme européen de stabilité financière et le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire, sont ratifiés puis appliqués, tels qu’ils sont aujourd’hui rédigés, sans être équilibrés et humanisés par des dispositions, de même nature et de même portée,

    – sur la croissance écologique et économique

    – sur la justice fiscale et sociale,

    les “principes non négociables”, aussi éminemment et évidemment légitimes soient-ils, seront balayés d’un revers de la main.

    Balayés, d’abord, dans l’esprit public, ensuite, dans le corps social.

    Dans cet ordre d’idées, la question est de savoir si l’Eglise qui est en France, au niveau, en tout cas, de la CEF, est plutôt pour ou plutôt contre le parachèvement du démantèlement de notre démocratie (et pas seulement, très loin de là, de notre confort aux frais d’autrui), alors que ce parachèvement se déploie, sous nos yeux grands ouverts, dans le cadre et au moyen des deux dispositifs supra-nationaux que je viens d’évoquer.

    Posons la question à nos évêques respectifs, ou à la CEF elle-même, car l’élection présidentielle à venir risque fort d’être totalement dépourvue de son enjeu officiel ou théorique, de par la mise en forme antérieure puis la mise en oeuvre ultérieure du MESF et du TSCG.

    Il devient urgent de dire aux Français en général, aux catholiques, en particulier, que sous couvert de lutte contre l’endettement, alors que l’austérité envisagée est un facteur d’endettement supplémentaire, nos “élites” sont en train de porter atteinte, comme jamais auparavant, à quelque chose qui, dans l’ordre politique, me paraît aussi intangible et inviolable que les “principes non négociables” : notre souveraineté.

    Bonne journée.

    A Z