L’Observatoire de la christianophobie nous informe de la nouvelle exposition qui se tient depuis le 9 mars et jusqu’au 7 avril (soit le Samedi Saint), à l’Artothèque d’Angers. Un « collectif d’artistes » Taroop & Glabel y exposes de prétendues oeuvres, intitulées « Ravissements » qui s’inscrivent « contre la société capitaliste et la religion ». Derrière “la religion”, entendez la seule, l’unique, la vraie : la religion catholique. En évitant de s’en prendre à l’islam, ou que sais-je, au judaïsme, ces pseudo-artistes font quasiment un acte de foi envers Notre-Seigneur.
Néanmoins, cette salissure intervient en plein carême et l’on constate qu’elle doit s’achever à la veille de la fête de la Résurrection. L’Artothèque fonctionne avec l’argent des contribuables.
De son côté, Mgr Delmas, évêque d’Angers, est intervenu… pour dire ne pas intervenir :
“A la veille de la semaine sainte, au cours de laquelle les chrétiens feront mémoire de la mort et résurrection de Jésus de Nazareth et célébreront la fête de Pâques, des artistes exposent à Angers un tableau mettant en scène Celui que beaucoup reconnaissent comme leur Seigneur, avec un personnage populaire de la bande dessinée. Un quotidien local annonce ce 27 mars une polémique naissante au sujet de cette exposition. Ce serait faire fausse route. Des chrétiens ont bel et bien été choqués , mais il convient surtout de s’interroger : pour permettre un dialogue fécond, l’art a-t-il besoin d’être provoquant et choquant, au risque de ne plus respecter ceux qui en attendent un message ?”
Ce n’est pas de l’art, Mgr, c’est une attaque bête et crasse contre la religion. Le respect de la liberté religieuse devrait obliger le maire d’Angers de faire retirer ces tableaux. Mais pour cela, encore faut-il que l’autorité religieuse le lui demande explicitement.