Le site de L’Homme Nouveau vient de publier intégralement la lettre ouverte de don Nicolas Bux à Mgr Fellay. Rappelons que don Nicola Bux est une personnalité romaine des premiers cercles ratzinguériens, un des plus importants promoteurs de la réforme de la réforme, grand défenseur du Motu Proprio, professeur de liturgie orientale à la faculté de théologie des Pouilles, consulteur à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, au Bureau des Célébrations liturgiques du Pape et à la Congrégation pour le Culte divin, auteur de nombreux ouvrages le dernier portant le titre de Comment aller à la messe et ne pas perdre la foi (Piemme, 2011).
Dans ce texte qu’on lira intégralement sur le blog de l’Homme Nouveau, deux points me semblent importants :
« Il est indéniable que de nombreux faits du concile Vatican II et de la période qui l’a suivi, liés à la dimension humaine de cet événement, ont représenté de vraies calamités et causé de vives douleurs à de grands hommes d’Église. Mais Dieu ne permet pas que Sa Sainte Église puisse en arriver à l’autodestruction.
« Il demeure certainement des perplexités, des points à approfondir ou à préciser, comme celui de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux (qui a d’ailleurs déjà fait l’objet d’une importante clarification apportée par la déclaration Dominus Jesus de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 6 août 2000) ou celui de la manière dont est comprise la liberté religieuse.
Bonne initiative de Mgr Bux, rempli d’esprit ecclésial, comme à son habitude. Et les points qu’il souligne sont un aveu de la faillite de Vatican II, c’est-à-dire une formidable invitation à la FSSPX. On ne voit pas ce qu’il pourrait faire de plus pour encourager Mgr Fellay à faire lui aussi un pas en avant. Mais encore faut-il que Mgr Fellay lise cette lettre. Il commencera peut-être à y penser à Pâques. Ou à la Trinité. Quand on dit que le Saint Esprit écrit droit avec des lignes courbes…