Le P. Marcel Guarnizo |
La sanction, quoique provisoire, est lourde. Le prêtre du Maryland qui a refusé la communion à une lesbienne (qui est en outre bouddhiste…) vient de se voir signifier une « mise en congé administratif » qui le prive de la possibilité d’exercer les actes sacerdotaux par l’évêque auxiliaire du lieu, Barry Knestout. La lettre adressée au P. Marcel Guarnizo a été lue dimanche lors de toutes les messes célébrées dans sa paroisse de Saint-Jean-Neumann à Gaithersburg.
Mgr Knestout assure avoir « pris connaissance d’allégations vraisemblables selon lesquelles le P. Guarnizo s’est comporté de manière intimidante vis-à-vis des employés de la paroisse, un comportement incompatible avec le juste exercice du ministère sacerdotal ».
On est donc venu se plaindre à lui… La lettre évoque la « gravité » des allégations et la « confusion » qui règne aujourd’hui dans la paroisse pour interdire au P. Guarnizo tout « ministère sacerdotal dans l’archidiocèse de Washington jusqu’à ce que toutes ces questions puissent être convenablement résolues en vue de son retour au ministère sacerdotal ».
C’est le curé de la paroisse, le P. Thoma LaHood, qui a lu cette lettre et qui a précisé que la sanction n’était pas liée à l’incident avec la lesbienne, Barbara Johnson (même si celle-ci, dans une interview à CNN, avait réclamé la révocation du prêtre).
Si beaucoup de détails de cette affaire demeurent obscurs, ou sont brouillés par les médias « convenables », mais il est tout de même difficile de dissocier totalement l’incident du refus de la communion de l’annonce faite quinze jours plus tard pour rendre publique une décision rare en soi. Et quelle que soit la raison de la sanction qui frappe le P. Guarnizo, elle ne pourra qu’être perçue comme une victoire par le lobby LGBT dont Mme Johnson fait pratiquement partie eu égard à ses écrits revendicatifs.
On peut s’interroger aussi sur l’opportunité de refuser la communion publiquement à une personne dont le choix de vie n’est pas publiquement connu.
Barbara Johnson, lesbienne et bouddhiste |
Mais il semble bien dans cette affaire que l’intéressée, Barbara Johnson, se soit livrée à une provocation délibérée. LifeSite, après avoir été en contact avec une « source proche de l’incident », relève que juste avant la cérémonie de funérailles de sa mère où tout s’est joué, était allée présenter sa compagne au prêtre dans la sacristie – comme son « amante » –, avant de tourner les talons rapidement. Le P. Guarnizo voulait lui parler mais a été bloqué dans la sacristie par ladite compagne tandis que Barbara Johnson s’éloignait.
Un témoin rapporte également que le refus de communion s’est déroulé de manière si discrète que Mme Johnson a pu changer de file et recevoir l’hostie du « ministre extraordinaire » qui se tenait à quelques pas du P. Guarnizo et qui n’avait rien remarqué. On parle aussi de l’irritation de Barbara Johnson en apprenant que le P. Guarnizo devait célébrer les obsèques…
Les commentaires vont désormais bon train sur les blogs américains. La lettre de Mgr Knestout en dit trop ou pas assez. Le P. Guarnizo a longtemps exercé son ministère dans les pays de l’Est, il est également connu pour son rôle actif lors des veillées de prière hebdomadaires devant une clinique d’avortements tardifs du Dr Leroy Carhart à Germantown.
Et il est de plus en plus difficile de croire que l’affaire est seulement « personnelle »…
L’adresse donnée par LifeSite pour contacter le diocèse, à l’intention de Mgr Knestout, est celle-ci : chancery@adw.org (attention, vu le nombre de réactions, il semblerait qu’elle déborde…). Adresse postale : Archdiocese of Washington, P.O Box 29260, Washington, DC 20017-0260.
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Prions pour le Padre Guarnizo qui n’a fait que son devoir.
En plus il l’a fait d’une vraie manière charitable (en alliant douceur et discrétion mais aussi fermeté).
La personne par qui le(s) scandale(s)arrive(nt) était en état de péché mortel et ne pouvait pas communié et le prêtre le savait donc action en conséquence.
L’attitude de la hiérarchie est particulièrement curieuse…ou bien effectivement il y a quelque chose derrière: “se débarrasser” du curé qui semble trop traditionaliste?
Le diable doit encore bien se frotter les mains.
Quelle tristesse!
On ne peut recevoir la communion que si on est catholique or, d’après l’article ci-dessus, outre le fait d’être lesbienne la personne est bouddhiste donc, l’abbé a fait son devoir en refusant de lui donner la communion.
Il semble que l’évêque qui a sanctionné ce prêtre n’était pas au courant de cette information car on ne comprend pas sa position.
Ou alors nous n’avons pas tous les éléments car c’est curieux cette sanction
En esta situación se puede apreciar con claridad hasta donde llega la apostasia del clero pos concilio Vaticano2,en sancionar a un sacerdote por actuar como siempre ha actuado la Iglesia católica, se congratulan con el mundo, esto es claro o se está con Cristo o contra de él y estos modernistas que ocupan lugares jerárquicos siguen con su trabajo de querer destruir a la Santa Iglesia, pero ya tendran que rendir cuenta cada uno por sus actos y no olvidemos que los que más alto están la caida y el castigo será mayor, que Dios tenga piedad de ellos y de quienes no tenemos el valor suficiente para defender lo que Nuestro amado Salvador nos ha dejado, ese hermoso tesoro por el cual deberiamos dar todo de nosotros mismos por conseguirlo. Cristo ten piedad de nosotros pecadores