Le P. Marcel Guarnizo |
Le P. Marcel Guarnizo, curé de la paroisse de St John Neumann à Gaithersburg, Maryland, est au cœur d’une campagne de dénigrement médiatique aux Etats-Unis pour avoir refusé discrètement, le 26 février dernier, la communion à une jeune femme lors de l’enterrement de la mère de celle-ci. Il a même reçu un blâme de son diocèse et la jeune femme a eu droit à des excuses officielles de la part de Mgr Barry Knestout, évêque auxiliaire. L’idée était qu’au moment de distribuer la communion, le prêtre ne doit pas ostensiblement attirer l’attention dans pareille situation, d’autant qu’il ne peut connaître l’état d’esprit de la personne qui se présente devant lui, qui a pu se confesser et renoncer à une situation l’empêchant de recevoir la sainte Eucharistie.
Donc, ce fut une fois de plus l’occasion de dénoncer l’étroitesse d’esprit d’un curé de paroisse et de braquer les projecteurs de la presse sur une Eglise coupable, point de vue accentué par la réponse du diocèse dont dépend le P. Guarnizo. Désormais, les médias réclament sa tête.
Mais que s’est-il réellement passé? Une fois de plus, la réponse exacte et sérieuse nous provient de LifeSiteNews, source indépendante au professionnalisme impeccable. C’est elle qui a révélé que Barbara Johnson, la fille de la défunte, jouait un jeu de provocation auquel elle a cherché à donner le maximum de retentissement.
Citant une source proche de l’affaire, LifeSite souligne qu’avant la cérémonie, Barbara avait salué le curé en lui présentant sa concubine. Par ailleurs elle ne fait pas mystère de son adhésion à la religion bouddhiste…
La cérémonie se déroule donc et avant de distribuer la communion, le P. Guarzini ne manque pas de rappeler les conditions pour la recevoir. Lorsque Barbara Johnson s’approche de la sainte table, l’abbé recouvre discrètement le ciboire et chuchote : « Je ne peux pas vous donner la communion parce que vous vivez avec une femme, et aux yeux de l’Eglise, c’est un péché. »
Barbara tient son « incident ». Elle se précipite vers une des portes de l’église où la retient sa partenaire, avant d’aller vers un « ministre extraordinaire » de la communion (un laïque…) qui lui donne l’hostie. Dès la fin de la messe de funérailles, Barbara va « communiquer » sur l’homophobie, son statut de victime, le scandale provoqué par le prêtre…
Mais le militantisme homosexuel de Barbara Johnson a peu à peu émergé. LifeSite renvoie vers plusieurs articles écrits par la jeune femme où elle présente les difficultés du « coming out » lesbien dans le monde de l’enseignement et se présente comme une « agitatrice-née »… Professeur d’art, elle s’était fait engager dans une école catholique en revendiquant son homosexualité et sa foi bouddhiste, et décrit son expérience au sein de l’enseignement catholique comme relevant de la « guerre culturelle » menée précisément là où l’on prêche la discrimination et les préjugés à l’encontre des « LGBT ». « Ironie du sort, le groupe qui présente le plus fréquemment les LGBT comme une menace est le même que celui responsable de quasiment tous les viols, agressions, meurtres, vols, abus d’enfants, violence conjugale, et la guerre ».
Il ne fait guère de doute que la démarche de Barbara Johnson visait précisément à faire réagir le prêtre, et à créer une agitation proprement révolutionnaire;
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