Sur le site Rorate Cæli et sur son propre site, la Fédération Internationale Una Voce (FIUV) a annoncé qu’elle allait publier une série de documents de synthèse à destination des fidèles en vue de fournir des argumentaires sur des questions touchant le Missel de 1962, aujourd’hui mieux connu sous le nom de « forme extraordinaire » depuis la publication du motu proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI. Il s’agit notamment d’apporter des arguments sérieux pour le maintien de l’intégrité organique de la tradition liturgique romaine.
Deux domaines « d’enrichissements » ont déjà été énoncés par l’Instruction Ecclesiæ Universæ, sur l’application de la lettre apostolique Summorum Pontificum :
24. Les livres liturgiques de la forme extraordinaire seront utilisés tels qu’ils sont. Tous ceux qui désirent célébrer selon la forme extraordinaire du rite romain doivent connaître les rubriques prévues et les suivre fidèlement dans les célébrations.
25. De nouveaux saints et certaines des nouvelles préfaces pourront et devront être insérés dans le Missel de 1962, selon les normes qui seront indiquées plus tard.
Mais il est évident que les discussions vont souvent bien au-delà de ces normes, et certains évêques, par exemple, tiennent à inclure le nouveau lectionnaire dans l’antique liturgie.
La Fédération internationale Una Voce compte aborder aussi d’autres thèmes dont les six premiers sont déjà fixés :
Le service des hommes et des garçons à l’autel
Piété liturgique et participation
La méthode de réception de la sainte communion
La Vulgate et le psautier Gallican
L’Orientation liturgique
La Semaine Sainte
Ces études seront publiées sur Rorate Caeli et seront disponibles en format Pdf sur le site de la FIUV. Il n’est pas indiqué s’ils seront traduits en d’autres langues que l’anglais. Deux documents sont déjà disponibles. Le premier est une introduction générale à ce travail et le second concerne le service de l’autel.
Dans un document datant du 30 janvier dernier et disponible en plusieurs langues sur son site (mais non en français), la FIUV indiquait par la plume de son président, Léo Darroch, son opposition aux modifications du missel de 1962, indiquant que ceux qui les souhaitent ont déjà à leur disposition le missel de Paul VI qui offre la facilité d’introduire des changements.
C’est une chose que d’ajouter des saints (sans déplacer d’autres), voire des préfaces.
C’en est une autre que de se mettre à charcuter l’Ordo de 1962 comme ça s’est passé en 1965, 1967 et pour finir : 1969 avec le Novus Ordo.
Donc je souscris à cet avis : pourquoi modifier l’Ordo de 1962 quand on peut utiliser le Novus Ordo de 1969 ?
Pourquoi faire passer l’Ordo de 1962 par le chemin qui à conduit au Novus Ordo de 1969 ? On connaît les conséquences…
Repasser par le même chemin et refaire les mêmes erreurs ? Hummm…