Un cancérologue irlandais de tout premier plan, qui n’est pas personnellement pro-vie et qui qualifie même ceux qui proclament l’humanité de l’embryon d’« extrémistes », vient de déclarer sur Twitter qu’il n’a jamais, tout au long de sa carrière, rencontré une situation où l’avortement aurait pu être nécessaire pour sauver la vie de la mère.
Il y a eu certes des « décisions difficiles par rapport au recours à la chimiothérapie sur une femme enceinte », explique le Dr John Crown, avant d’ajouter : « Je ne crois pas avoir jamais rencontré de cas où l’avortement était nécessaire pour sauver la maman », rapporte LifeSite.
Ses déclarations peuvent avoir un énorme impact en ce moment puisque l’Irlande est sous pression du lobby de l’avortement pour légaliser l’intervention : l’un des principaux motifs invoqués est que des femmes se voient refuser des traitements médicaux nécessaires pour la préservation de leur vie au nom de l’interdiction de l’avortement.
Le propos est mensonger puisqu’il passe sous silence le fait que les traitements médicaux nécessaires pour préserver la vie de la mère, même s’ils risquent d’entraîner la mort de l’enfant à naître, ne sont pas refusés pour ce motif : la mort de l’enfant est alors une conséquence non voulue, non recherchée d’un acte médical à finalité thérapeutique – comme c’est le cas dans le cadre de grossesses extra-utérines ou de traitements de chimiothérapie sur une femme enceinte.
C’est l’avortement lui-même qui ne peut jamais être considéré comme un traitement médical puisque son seul objectif est la mise à mort d’un être humain innocent.
C’est, en somme, ce que vient de confirmer le Dr Crown, avec son autorité de médecin confronté régulièrement à des situations tragiques, et aussi d’élu politique, puisqu’il vient d’être élu au Sénat irlandais, le Seanad Eireann.
Le mensonge du lobby de l’avortement est particulièrement criant en Irlande, où l’avortement est interdit dans tous les cas depuis près de trente ans et où le taux de mortalité maternelle (3 pour 100.000 naissances vivantes) est parmi les plus bas au monde : c’est donc qu’il n’est pas nécessaire de légaliser l’avortement pour préserver la vie des femmes.
La plupart des gynécologues et obstétriciens irlandais confirment que l’avortement ne guérit aucune maladie et ne sauve pas de vies.
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