Le battage fait autour des demandes des lobbies « gay » à travers le monde pour octroyer aux couples homosexuels le droit d’adopter, voire de concevoir des enfants par insémination artificielle ou mère porteuse s’appuient – comme l’a souligné à ses dépens le député UMP Christian Vanneste – sur des statistiques volontiers exagérées. La demande n’est décidément pas à la hauteur des revendications, si l’on en croit du moins les démarches entreprises par certains conseils municipaux et locaux à l’occasion de la semaine nationale de l’adoption et des familles d’accueil LGBT que l’on célèbre ces jours-ci au Royaume-Uni. M’est avis qu’ils sont pris la main dans le sac !
BBC News révèle ainsi, sans l’ombre d’une désapprobation d’ailleurs, que le conseil de la ville de Leeds sollicite actuellement les couples de gays et de lesbiennes pour qu’ils se portent candidats à l’adoption et à l’accueil d’enfants « placés » par les services d’aide à l’enfance, le nombre de foyers se déclarant prêts à recevoir ces enfants étant à son niveau le plus bas en dix ans.
Le conseil s’est adressé officiellement à la communauté LGBT en expliquant que les adoptants et familles d’accueil gays et lesbiennes avaient souvent le « bon mix » de « compétences et d’expérience ». La conseillère responsable des services de l’enfance, Judith Blake, a salué à cette occasion la « contribution formidable » apportée par les LGBT pour offrir un foyers aux enfants et aux jeunes qui en avaient besoin – un total, à Leeds, de quelque 80 enfants adoptés chaque année, plus 1.300 enfants placés.
« Nous accueillons avec enthousiasme les dossiers de toutes les familles d’accueil et des adoptants quelle que soit leur sexualité, leur religion ou leur statut marital », a précisé Mme Blake, tandis que le conseil municipal rappelait que des aides et des indemnités sont versées aux familles d’accueil. Mardi soir, une soirée d’information a même été organisée par le « Leeds City Council » visant explicitement les gays et lesbiennes pour les informer sur l’adoption et l’accueil.
Même musique à Bristol et dans le North Somerset, où les « Councils » ont lancé des campagnes similaires à celle menée à Leeds. Ils ont expliqué que pendant longtemps, les LGBT ont été considérés comme des « solutions de derniers recours » pour le placement d’enfants, mais que la baisse des candidats à l’adoption et à l’accueil d’enfants placés les a conduits à mettre en place ce recrutement spécifique.
Le langage longtemps entendu (« nous ferons telle ou telle chose lorsque la société sera prête ») se traduit ici en actes : « Nous nous transformons en une société bien plus ouverte et tolérante », souligne ainsi Clare Campion-Smith, élue libérale-démocrate qui se réjouit de ce que l’on puisse considérer aujourd’hui « les personnes comme des personnes » et non à travers leur étiquette : « Ce qui nous importe, c’est de faire entrer le plus grand nombre possible de gens idoines dans notre système d’adoption et de placement. »
Là encore, on annonçait hier la tenue d’une soirée « adoption et placement » spécifiquement dirigée vers les couples de gays et lesbiennes.
Dans le même temps, au nom de la non-discrimination affirmée par l’ubuesque « Equality Act » (plusieurs fois évoquée dans ce blog), les agences d’adoption catholiques ont été invitées à se soumettre ou à se démettre : plusieurs d’entre elles ont cessé cette activité plutôt que de proposer des enfants à l’adoption à des couples homosexuels, comme les y contrait désormais la loi.
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