Questions et analyses

Les omissions de Mgr Fellay

Commentaires (5)
  1. SB dit :

    Avons nous lu le même sermon ???

    Je m’égare peut être complétement mais ce sermon m’a semblé être le signe qu’un accord n’avait jamais été aussi proche.

    D’une part, c’est une excellente nouvelle de savoir que les discussions, à l’inverse de qui a pu être annoncé à droite et à gauche, ne se terminent pas. Le sermon dit bien le contraire et strictment le contaire. Ce que ne manque pas de relevé vos collègue de la Stampa, sur Vatican Insider: “monsignor Bernard Fellay afferma che il colloquio con il Vaticano prosegue nonostante le divergenze”.

    Vous le rappelez avec justesse, Rome a indiqué le 14 septembre dernier: “le préambule est suscpetible de modification”. Mais Mgr Fellay ne répond pas non, il répond ni oui, ni non. C’est d’ailleurs la lecture qu’en fait le blog le “le suisse romain”. Mgr Fellay, quand je lis ce sermon me semble précisément discuter du préambule, dire ce avec quoi il est d’accord et ce qui l’y gêne. Je cite :

    “Ils nous disent : « vous devez accepter que dans les cas où il y a des difficultés dans les documents du Concile – tels points ambigus qui font débat – ces points, comme l’œcuménisme, la liberté religieuse, doivent être interprétés en cohérence avec l’enseignement de toujours de l’Eglise ». Et ils ajoutent : « ainsi lorsqu’il y a une ambiguïté dans le Concile, vous devez la comprendre comme l’Eglise a enseigné depuis toujours ».

    Ils vont encore plus loin et disent : « on doit rejeter tout ce qui est opposé à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ». Bon, c’est ce que nous avons toujours dit. C’est surprenant, n’est-ce pas, que Rome nous impose ce principe ? Surprenant. Alors vous pourriez demander : « pourquoi n’acceptez-vous pas ? » Eh bien, chers fidèles, c’est qu’il y a encore un problème. Dans le texte de ce Préambule doctrinal, ils donnent deux applications du comment nous devons comprendre ces principes. Ils nous donnent les exemples de l’œcuménisme et de la liberté religieuse, tels qu’ils sont décrits dans le nouveau Catéchisme de l’Eglise catholique, qui reprend exactement les points que nous reprochons au Concile.”

  2. SB dit :

    Qu’est ce que Mgr Fellay dit. Il dit je suis d’accord avec les principes énoncés par le préambule, mais pour les points de “litige” soumis à possibles discussions je suis contre l’instrument de référence proposé car à mes yeux il reproduit “le même litige”. Donc je souhaite une modification du préambule sur ce point.

    Autrement dit que ressort il de ce sermon:
    – que les questions pratiques sont réglées et qu’il y a un accord sur ce point, je cite ” Et je peux affirmer que ce qui nous est présenté aujourd’hui – et qui est différent de ce qui nous a été présenté le 14 septembre 2011 – peut être considéré comme bon. Ils remplissent toutes nos conditions, si je puis dire, au niveau pratique.” Deo Gratias !

    – que les principes moteurs du préambule font l’objet d’un concensus. Je cite: “Ils nous disent : « vous devez accepter que dans les cas où il y a des difficultés dans les documents du Concile – tels points ambigus qui font débat – ces points, comme l’œcuménisme, la liberté religieuse, doivent être interprétés en cohérence avec l’enseignement de toujours de l’Eglise ». Et ils ajoutent : « ainsi lorsqu’il y a une ambiguïté dans le Concile, vous devez la comprendre comme l’Eglise a enseigné depuis toujours ». Ils vont encore plus loin et disent : « on doit rejeter tout ce qui est opposé à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ». Bon, c’est ce que nous avons toujours dit.” Kyrie Eleison !

    – qu’il reste un divergence sur les modalités d’exercice d’interprétation et de débats des questions litigeuses.

    Et dans son introduction il parle du sentire cum ecclesia qui doit être une obligation pour tout membre de la FSSPX: “Nous ne sommes pas une entité indépendante. Même si nous nous battons avec Rome, nous sommes encore pour ainsi dire avec Rome.”

    Peut être ais je qui lecture résolument trop optimiste, mais quand Mgr Fellay dit que non seulement il y accord sur le plan pratique mais sur les questions doctrinales les choses avancent je cite “très vites”. Je me dis que le bout du tunnel est proche. S’agit il d’une surenchère, ou d’un dernier “coup de pression”, pour que la dernière réponse soumise à Rome est qui continue à être étudiée soit acceptée ? En somme la suite du déroulement d’une négociation (en tant que juriste la manière dont cela se passe me parait très naturelle..)

    Bien à vous,

  3. Oui, quel dommage ! Une solution canonique est offerte à la Fraternité de servir utilement au renouvellement authentique de l’Eglise d’Occident par un meilleur enracinement dans la Tradition Apostolique et Patristique, une solution canonique est offerte à la Fraternité de servir utilement au bien commun par une critique constructive des voies d’errances empruntées dans la Latinité depuis Vatican II en reprenant la place qui serait sienne en son Eglise-mère, et il semblerait qu’on veuille s’en détourner ! Une telle attitude ne risquerait-elle pas, pour la Fraternité, d’être suicidaire à moyen ou long terme ?
    Prions pour que le Saint et Vivifiant Esprit illumine le chemin des membres de la Fraternité et, après leur avoir montré en toute lumière ce qu’ils doivent faire, Il leur accorde encore la force de dépasser tous orgueils et raidissements pour l’accomplir !…

  4. Un catholique dit :

    Étrange, très étrange de constater que le même texte, lu à tête reposée je le crois, soit interprété de façons aussi opposées.

    Je suis perplexe, prions encore et toujours pour la bonne fin de ces discussions.

    AMDG

  5. Isambart Busquet dit :

    Je n’ai pas lu le sermon de Mgr Fellay.
    Mais l’interprétation donnée dans le texte ci-dessus me semble contraire à tout ce qui se passe en réalité. A ma connaissance, bien imparfaite, Mgr Fellay a répondu à la lettre du Préambule doctrinale en proposant des modifications sur chaque point controversé.
    Nous ne devons pas avoir les mêmes sources d’information.
    Je regrette que Riposte Catholique, que j’apprécie généralement beaucoup, se soit laissé aller à un jugement mal vérifié.