Le diocèse du Mans a organisé un colloque sur la Constitution pastorale “Gaudium et Spes” à la fin du mois de janvier. En fait, le thème était le suivant :
Comment dans la dynamique de Gaudium et Spes , l’Eglise, convaincue de la très haute vocation de tout homme, peut-elle collaborer toujours davantage à une fraternité universelle ?
Mgr Yves Le Saux, a introduit le colloque en présentant les grandes lignes de Gaudium et Spes :
« Gaudium et spes » aborde la question de l’Eglise dans sa relation au monde. Ce n’est pas sans lien avec la réflexion sur la nouvelle évangélisation, thème du prochain synode… Il s’agit d’annoncer l’Evangile aujourd’hui, dans un monde post chrétien, dans le monde d’aujourd’hui avec ses joies et ses peines, ses angoisses et ses inquiétudes, un monde en attente d’une espérance…
Monseigneur Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a présenté l’anthropologie du concile Vatican II.
Monseigneur Marc Stenger, évêque de Troyes, a évoqué ce qu’il a qualifié d’« oubli » du Concile : le défi écologique.
Enfin, frère Thierry-Marie Courau, op, doyen de la faculté de théologie et de sciences religieuses de l’université catholique de Paris, a répondu à la question de la source et la nature du dialogue “avec les religions“.
Mais dialogue-t-on vraiment avec “les religions” ? Ne doit-on pas plutôt dialoguer avec les croyants des autres religions ? Et est-on obligé d’abandonner l’habit ecclésiastique pour dialoguer ?
L’Église n’a pas à “…collaborer toujours davantage à une fraternité universelle”. Elle EST le lieu unique de la fraternité universelle hors duquel il n’y a que contrefaçon de fraternité ( de type maçonnique notamment). Dès lors partir de là ne peut mener ce colloque à rien d’utile qu’au Blabla habituel qui se perdra dans les sables mouvants.