C’est après avoir fait une mauvaise chute, dans laquelle il vit un signe de Dieu, il y a quelques mois, que Monseigneur Stephen Hrynuck, curé de la paroisse des SS. Cyril et Méthode de
l’Église gréco-catholique ukrainienne d’Olyphant, une modeste bourgade proche de Scranton (Pennsylvanie), estima que le temps de la retraite avait sonné pour lui. À 97 ans, après 57 ans de
ministère, il est vrai qu’elle s’était fait attendre. Dimanche 4 janvier dernier, le vénérable prêtre n’était pas à l’autel mais assis parmi ses chers paroissiens : « Il va falloir que je m’y
fasse, mais c’est pour le mieux » a-t-il placidement déclaré. Orphelin de bonne heure, élevé par un oncle à Philadelphie, il fut ordonné à Rome le 3 avril 1938, voici plus de soixante-dix
ans ! C’est le prêtre catholique demeuré en activité le plus longtemps aux États-Unis. Cette Église gréco-catholique ukrainienne, unie à Rome, est sui generis : elle possède son propre
droit canon qui ne dispose pas de la retraite des prêtres à 70 ans…
Vous pourrez voir un sympathique diaporama sur Monseigneur Hrynuck ici.
Monseigneur à l’air encore en forme! Bonne “retraite”!
Lorsque les prêtes prennent leurs retraites en France à 70 ans c’est pour pallier au manque de prêtes? Ou installer des laïcs dans les paroisses?
Votre remarque sur la retraite des prêtres me semble inexacte.
1) Le canon 297 § 2 du Code des canons des Eglises Orientales est exactement le même que le canon 538 § 3 du Code de l’église latine. (évêque diocésain étant remplacé par évêque éparchial)
2) Il s’agit non pas de la retraite à 70 ans mais de la renonciation obligatoire à 75 ans accomplis de la charge de curé. L’évêque peut accepter cette renonciation ou la differer. De toute manière le prêtre, en bonne santé, conserve généralement ses autres activités de prêtre ou en prend de nouvelles, mais n’est généralement plus curé en charge d’une paroisse.