La difficulté d’un bilan réel de l’application du motu proprio Summorum Pontificum, c’est qu’il est difficile d’évaluer le nombre de prêtres qui ont décidé de célébrer l’usus antiquior, plus ou moins régulièrement, plus ou moins publiquement. Pourtant, un nombre importants de jeunes prêtres ou de prêtres jeunes sont aujourd’hui bi-formalistes, pour reprendre une terminologie en rapport avec le motu proprio Summorum Pontificum. Il y en a plusieurs parmi les membres de la Curie romaine et certains, même, dans des évêchés français.
Les missionnaires, aussi, ne sont pas rétifs à l’utilisation de l’usus antiquior, même si là aussi l’âge paraît déterminant. Nous reproduisons ici, grâce à l’un de nos correspondants, les photographies d’un prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP) célébrant la messe en forme extraordinaire en la chapelle de la maison Saint-Jean-Saint-Jacques à Kunpo, dans le diocèse de Suwon, dans la périphérie de Séoul, en Corée du Sud.