Voici le père Rémi Chéno, dominicain né en 1959, docteur en théologie de l’Université de Strasbourg, maître de conférences en théologie dogmatique à la Faculté de théologie de l’UCO et membre de l’équipe de recherche EA 4377 (Théologie catholique et sciences religieuses). Il a instruit les fidèles du diocèse de Tours sur ” Congar et Vatican II ” le 12 janvier dernier à la Maison diocésaine.
Selon ce père Chéno interprétant le père Congar, le Concile Vatican II signe la fin de la contre-réforme et la fin du tridentinisme. Visiblement Vatican II est conçu ici comme une rupture avec la Tradition et non plus dans un esprit de réforme dans la continuité, comme l’indiquait le Saint-Père en 2005 à la Curie. Pour le père Chéno, interprétant toujours le père Congar (on en n’est plus à interpréter le Concile mais à interpréter la pensée des acteurs du Concile…) c’est même le passage du juridisme au sacramentaire, le retour des Pères de l’Eglise et la fin de la scolastique.
C’est aussi la fin de l’habit dominicain et visiblement, ce n’est pas une autre histoire. Les quelques dérives postconciliaires, selon le père Chéno (comme la fin de l’habit ecclésiastique ?), ne doivent pas laisser croire que le négatif l’a emporté. Mais est-il vraiment bien placé pour l’affirmer ?