Peut-on parler d’un « effet Iowa » pour l’ancien sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum, candidat catholique à l’investiture du parti Républicain pour l’élection présidentielle de novembre prochain ? Parti très bas dans les sondages, il a fait à peu près jeu égal (à 8 voix près) dans cet État avec le candidat mormon Mitt Romney toujours en tête des différents sondages. Ne serait-ce qu’un feu de paille pour Santorum – sans doute le plus pro-vie parmi les candidats qui demeurent en lice ? Si l’on en croit différents sondages, et notamment ceux menés par Rasmussen, peut-être pas.
La prochaine « primaire » Républicaine se déroulera le 10 janvier dans le New Hampshire. Le dernier sondage Rasmussen (5 janvier) parmi les électeurs Républicains qui participeront probablement au vote, donne, bien sûr, Romney en tête avec 42 % des intentions, suivi par le libertarien Ron Paul avec 18 % puis par Santorum avec 13 % (il n’était crédité que de 3 % début décembre dernier).
La « primaire » suivante qui se déroulera le 21 janvier en Caroline du Sud, offre des résultats encore plus spectaculaires pour Santorum. Chez les électeurs Républicains de cet État, il n’était crédité que de 1 % des intentions de vote voici à peine deux mois. Le sondage Rasmussen du 5 janvier lui en accorde 21, c’est-à-dire assez près de Romney qui en obtiendrait 29 tandis que, dans cet État, Newt Gingrich figurerait en troisième position avec 16 %.
Enfin, un sondage national de Rasmussen sur les intentions de vote des électeurs Républicains pour l’ensemble des candidats à l’investiture, réalisé le 4 janvier, donne toujours Romney en tête avec 29 % des intentions de vote, mais suivi d’assez près par Santorum avec 21 %, alors que Gingrich s’éloigne avec seulement 16 % des intentions de vote.