Ne vaudrait-il pas mieux attendre que les enfants soient capables de comprendre, qu’ils soient capables de réciter eux-mêmes le Credo, pour les baptiser? C’est une …
Les enfants marqués dès leur naissance par le péché originel, héritage de la désobéissance d’Adam et d’Ève…
Vers quelle époque de notre histoire humaine rattachez vous cette histoire de nos “premiers aïeux”. J’ai une vieille bible avec une chronologie des faits contés dans les textes, qui date la création du monde vers l’an 5.000 ac/JC.
Êtes-vous d’accord avec cette estimation ?
Si non, jusqu’où faut-il remonter ? L’Homme de Cromagnon était-il, lui aussi marqué par le péché originel ? Où situer Adam et Ève dans l’histoire si longue de l’évolution humaine ? Avaient-ils le corps couvert de poils ?
Enfin, c’est bien mystérieux cette histoire de péché originel et je pense qu’aujourd’hui, il nous faut trouver une autre explication que celle de la désobéissance de 2 êtres complètement mythiques et sur les quels nous n’avons qu’une seule certitude : ils n’ont jamais existé.
Je découvre votre commentaire en venant sur l’interface de Riposte catholique et, même si ce n’est pas à moi que cette question s’adresse, je ne résiste pas au plaisir de vous répondre.
Pour la datation, je ne crois pas que la Bible ait un message précis sur le sujet. C’est à la science et non à la théologie de se prononcer sur l’ancienneté du monde.
Mais je suis admiratif de votre “seule certitude”. Je ne crois pas qu’un seul scientifique puisse assurer cette inexistence d’Adam et Eve avec certitude. Ce que vous faites là n’est pas une démonstration scientifique, mais un acte de foi!
Quant au fait que nous soyons marqués du péché originel, avant même notre naissance, c’est un dogme central de notre foi. Dogme qui n’est jamais que le revers de la médaille du dogme de la Rédemption: si toute l’humanité n’avait pas été marquée par le péché, la souffrance et la mort, Notre-Seigneur n’aurait pas souffert la Passion pour nous en libérer.
il y a effectivement une fêlure dans notre nature humaine, fêlure qui nous fait aller là où nous ne voudrions pas et nous entrave lorsque nous voulons aller vers ce qui nous semble “le bien”. Mais pour expliquer l’origine de cette “fêlure”, bien réelle, il faudrait que l’Église trouve une autre explication que cette histoire d’un Adam et d’une Ève mythiques et de leur désobéissance alimentaire. Au Moyen-Age, ça pouvait encore passer… Mais si “un dogme central de notre foi” repose sur un conte babylonien, on comprend que nos contemporains qui connaissent un peu mieux que nos ancêtres l’histoire de l’espèce humaine, rejettent avec le conte et la foi chrétienne et l’institution qui veut leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Vous semblez me répondre en sortant un nouvel article “comment peut-on croire un récit mythologique comme la Genèse ?”. Mais vous ne répondez à rien, ou vous répondez à côté de ma question :
Que ce récit nous dise que Dieu est le créateur du ciel et de la terre, OK. Reste à savoir comment ça s’est fait ?
Qu’il dise quelque chose de la relation de l’homme avec la création (on peut avoir des avis différents du vôtre sur la chose…), OK.
Qu’il parle aussi de la relation homme-femme, OK. Bien que ici, en Afrique, le clergé enseigne très souvent la subordination de la femme à l’homme (elle est un être inférieur) du fait de son extraction de l’homme : elle en est le produit…
Mais, hors de ces généralités discutables, dire que ce récit nous apprend le “dogme du péché originel”… Mais là expliquez-nous ! Il faut un fait précis, une date, des responsables historiquement et géographiquement localisables : qui a fait ça, et quand ? On n’explique pas un dogme central par un mythe puisque vous admettez, vous même qu’Adam et Ève n’ont jamais existé.
A vous lire, on peut comprendre que ce « péché originel » ait été commis par le premier couple d’humain puisque c’est par eux que la mort est entrée dans le monde : si ce « péché originel » avait été commis par quelque descendants, les premiers parents ne seraient pas morts et nous rencontrerions sur Terre, bien vivants, nos premiers ancêtres âgés de quelques millions d’années et non porteurs du gène de ce péché mortel…
La déchristianisation vient, entre autres causes, du refus de « revisiter » des pans entiers de notre catéchisme qui font hausser les épaules à nos contemporains.
Peut-être faudra-t-il attendre Vatican V ou VI …
Les enfants marqués dès leur naissance par le péché originel, héritage de la désobéissance d’Adam et d’Ève…
Vers quelle époque de notre histoire humaine rattachez vous cette histoire de nos “premiers aïeux”. J’ai une vieille bible avec une chronologie des faits contés dans les textes, qui date la création du monde vers l’an 5.000 ac/JC.
Êtes-vous d’accord avec cette estimation ?
Si non, jusqu’où faut-il remonter ? L’Homme de Cromagnon était-il, lui aussi marqué par le péché originel ? Où situer Adam et Ève dans l’histoire si longue de l’évolution humaine ? Avaient-ils le corps couvert de poils ?
Enfin, c’est bien mystérieux cette histoire de péché originel et je pense qu’aujourd’hui, il nous faut trouver une autre explication que celle de la désobéissance de 2 êtres complètement mythiques et sur les quels nous n’avons qu’une seule certitude : ils n’ont jamais existé.
Je découvre votre commentaire en venant sur l’interface de Riposte catholique et, même si ce n’est pas à moi que cette question s’adresse, je ne résiste pas au plaisir de vous répondre.
Pour la datation, je ne crois pas que la Bible ait un message précis sur le sujet. C’est à la science et non à la théologie de se prononcer sur l’ancienneté du monde.
Mais je suis admiratif de votre “seule certitude”. Je ne crois pas qu’un seul scientifique puisse assurer cette inexistence d’Adam et Eve avec certitude. Ce que vous faites là n’est pas une démonstration scientifique, mais un acte de foi!
Quant au fait que nous soyons marqués du péché originel, avant même notre naissance, c’est un dogme central de notre foi. Dogme qui n’est jamais que le revers de la médaille du dogme de la Rédemption: si toute l’humanité n’avait pas été marquée par le péché, la souffrance et la mort, Notre-Seigneur n’aurait pas souffert la Passion pour nous en libérer.
il y a effectivement une fêlure dans notre nature humaine, fêlure qui nous fait aller là où nous ne voudrions pas et nous entrave lorsque nous voulons aller vers ce qui nous semble “le bien”. Mais pour expliquer l’origine de cette “fêlure”, bien réelle, il faudrait que l’Église trouve une autre explication que cette histoire d’un Adam et d’une Ève mythiques et de leur désobéissance alimentaire. Au Moyen-Age, ça pouvait encore passer… Mais si “un dogme central de notre foi” repose sur un conte babylonien, on comprend que nos contemporains qui connaissent un peu mieux que nos ancêtres l’histoire de l’espèce humaine, rejettent avec le conte et la foi chrétienne et l’institution qui veut leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Vous semblez me répondre en sortant un nouvel article “comment peut-on croire un récit mythologique comme la Genèse ?”. Mais vous ne répondez à rien, ou vous répondez à côté de ma question :
Que ce récit nous dise que Dieu est le créateur du ciel et de la terre, OK. Reste à savoir comment ça s’est fait ?
Qu’il dise quelque chose de la relation de l’homme avec la création (on peut avoir des avis différents du vôtre sur la chose…), OK.
Qu’il parle aussi de la relation homme-femme, OK. Bien que ici, en Afrique, le clergé enseigne très souvent la subordination de la femme à l’homme (elle est un être inférieur) du fait de son extraction de l’homme : elle en est le produit…
Mais, hors de ces généralités discutables, dire que ce récit nous apprend le “dogme du péché originel”… Mais là expliquez-nous ! Il faut un fait précis, une date, des responsables historiquement et géographiquement localisables : qui a fait ça, et quand ? On n’explique pas un dogme central par un mythe puisque vous admettez, vous même qu’Adam et Ève n’ont jamais existé.
A vous lire, on peut comprendre que ce « péché originel » ait été commis par le premier couple d’humain puisque c’est par eux que la mort est entrée dans le monde : si ce « péché originel » avait été commis par quelque descendants, les premiers parents ne seraient pas morts et nous rencontrerions sur Terre, bien vivants, nos premiers ancêtres âgés de quelques millions d’années et non porteurs du gène de ce péché mortel…
La déchristianisation vient, entre autres causes, du refus de « revisiter » des pans entiers de notre catéchisme qui font hausser les épaules à nos contemporains.
Peut-être faudra-t-il attendre Vatican V ou VI …