L’évêque de Pamiers a réussi à écrire un message de Noël sans prononcer une seule fois le nom de Jésus :
Noël est une fête que tout le monde s’approprie. C’est un moment unique dans l’année par la place que nous accordons aux relations entre nous. Ce n’est pas du luxe, nous en avons besoin. Mais il y a aussi le revers de la médaille : la solitude. Elle est d’autant plus difficile à vivre dans ces moments là. Pourquoi ne pas inviter ou visiter celui qui est seul et que nous connaissons dans nos réseaux ?
Bien sûr, Noël, c’est aussi la fête de la Nativité. Elle est reçue par les croyants comme une Bonne Nouvelle à partager. Pour tous, c’est une fête joyeuse. Mais cette joie, ce bonheur qui se présente comme une quête permanente en nous, ne marche pas par décret ou par ordonnance. Je suis toujours surpris du cœur que mettent les enfants à offrir un présent et la joie qui rayonne sur leur visage. Nul doute qu’il y a du bonheur à donner et à partager avec quelqu’un d’autre, dans le don de soi et dans l’accueil de l’autre.
Cependant, je suis, comme beaucoup, interpellé par tous ceux qui sont sur le bord de la route, marginalisés. Il faudrait que la générosité, déjà grande, se déploie encore plus, non seulement à Noël, mais le reste de l’année.
Puisse ce temps de Noël – au cœur de la diversité de nos opinions politiques ou religieuses – resplendir de nouveau et inspirer la rencontre, le dialogue respectueux de cette diversité nécessaire pour le service du bien commun pour tous. C’est si précieux en temps de crise.
Ah la langue de buis, il faudrait l’encadrer ! Lisez encore avec moi, tout haut :
le dialogue respectueux de cette diversité nécessaire pour le service du bien commun pour tous