Au moment où j’écrivais hier mon papier sur la reconnaissance d’un miracle attribué officiellement à l’intercession de la bienheureuse Kateri Tekakwitah, je n’ai pas eu le temps d’entrer plus avant dans les détails de cette extraordinaire affaire. J’ai désormais la confirmation de ce que j’avais suggéré le 25 avril dernier, et déjà évoqué dès le 22 avril 2008 – il y a plus de 2 300 articles sur Americatho, et je m’efforce, comme vous le constatez, de suivre les dossiers…
Le miracle opéré par l’intercession de la bienheureuse Kateri, est la guérison d’un jeune Améridien, Jake Finkbonner, membre de la tribu Lummi – connue également comme Lhaq’temish, qui se répartit sur la côte Pacifique nord de l’État de Washington (États-Unis) et la côte sud de la Colombie Britannique (Canada) ; elle se compose d’environ 6 600 membres –, mais Jake n’est Indien que du côté de sa mère.
Lors d’un match de basket, en février 2006, Jake Finkbonner se blessa. Sa plaie s’infecta très rapidement et on le diagnostiqua atteint d’une fasciiste nécrosante (infection dite « mangeuse de chair » et notamment des chairs du visage comme dans le cas de Jake, et qu’on appelle le syndrome de Meleney), créée par des streptocoques pathogènes de type A, et qui a connu une recrudescence aux États-Unis et en Europe depuis les années 1980. Le pronostic des médecins était que le jeune homme n’y survivrait pas, mais le Père Tim Sauer, un ami de la famille et qui était alors prêtre dans la réserve de la tribu Lummi à Ferndale et Blaine (Washington), incita les parents de Jake, Elsa et Donny Finkbonner, qui sont des catholiques et habitent Bellingham (État de Washington), de prier la bienheureuse Kateri pour la guérison de leur fils, guérison qui fut obtenue l’année même !