Je découvre, via le Forum catholique, la différence de traitement par le site internet de la CEF entre le décès d’un évêque, en l’occurrence Mgr Gaidon, et celui d’un prêtre, en l’occurrence un prêtre-ouvrier.
Evêque de Cahors de 1987 à 2004, Mgr Maurice Gaidon, 83 ans, est décédé lundi 14 novembre 2011 à Dijon. Une messe d’adieu aura lieu vendredi 18 novembre 2011 à 9 h 15 à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ses funérailles, célébrées lundi 21 novembre à 10h30 en la cathédrale Saint-Etienne de Cahors, seront suivies de l’inhumation dans la crypte des évêques.
Figure des prêtres-ouvriers en France, les obsèques du P. André Depierre seront célébrés à Vadans (39), mardi 20 décembre à 14h30. Il est décédé le 17 décembre 2011, à l’âge de 91 ans. Né à Vadans en 1920, prêtre ouvrier depuis 1947 et incardiné dans le diocèse de Saint-Denis, le P. André Depierre est connu pour avoir défendu les prêtres-ouvriers, lors de leur interdiction par Rome en 1954. Dans cet esprit, il a participé à plusieurs délégations aux sessions du concile Vatican II (1962-65) et ainsi contribué à leur réhabilitation, votée par les évêques de France en octobre 1965. Une eucharistie sera célébrée jeudi 22 décembre à 10h30 en l’église Saint-Maurice de la Boissière à Montreuil (93), où il résida de nombreuses années. On compte près de 350 prêtres-ouvriers en France aujourd’hui.
S’ensuivent deux témoignages de prêtre-ouvriers…
En lisant ces brèves, on comprend vite pourquoi le père Depierre a droit à un traitement de faveur :
le P. André Depierre est connu pour avoir défendu les prêtres-ouvriers, lors de leur interdiction par Rome en 1954
Voilà l’état d’esprit dans lequel baigne encore la CEF. Ajoutons à cela que le père Depierre était un militant du syndicat marxiste CGT.