Aujourd’hui à Paris se déroule le Salon du livre d’une vieille association : celle des Écrivains catholiques. En effet, Victor de Marolles fonda le 25 mars 1886, en la fête de l’Annonciation, la première des corporations prévues par le programme des Cercles ouvriers fondés par Albert de Mun, la Corporation des publicistes chrétiens, ancêtre de l’Association des écrivains catholiques. L’association est aujourd’hui présidée par Claude Paulot. Elle rassemble des
« écrivains catholiques, aux horizons très divers (roman, poésie, lettres anciennes, histoire, biographie, ethnologie, sciences, théologie, hagiographie, arts, BD), désireux de participer à la mission de l’Eglise dans la fidélité à son enseignement, à travers une association dont le rayonnement contribue à la vie sociale et culturelle, ainsi qu’à la promotion de la langue française. »
On peut lire sur son site que :
Le XVIIe Salon du livre de l’Association se tiendra comme d’habitude dans la salle des fêtes de la Mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte à Paris, le samedi 3 décembre 2011 de 14 h à 19 h. Parmi les quatre-vingt-dix auteurs présents, il y aura Alain Besançon, lauréat du Grand Prix catholique de littérature 2011, Nicole Lambert et ses célèbres Triplés, Anne-Dauphine Julliand, auteur d’un bouleversant témoignage, ainsi que de nombreuses personnalités de la presse catholique : Jean-Marc Bastière (Famille chrétienne), Gérard Leclerc (France-Catholique, Radio Notre-Dame, La Croix…), Philippe Maxence (L’Homme nouveau), Charles-Henri d’Andigné (Il est vivant !).
Le Salon donnera lieu à la conférence de l’historien Jean-Christian Petitfils à 15 h 30 : “L’affaire Jésus”. L’entrée est libre.
Pendant toute la durée du Salon, il y aura la possibilité de visiter dans une salle voisine une intéressante exposition préparée par notre confrère l’archiviste Gérard Jubert : “D’illustres ancêtres… »
Pour adhérer à l’association, il faut se reconnaître dans les points suivants :
– accepter de se déclarer catholique, en toute fidélité à l’enseignement de l’Eglise dans son intégralité et au Saint Père.
– assumer la cohérence entre ses convictions et ses écrits.
– accepter d’agir ensemble à travers l’Association, en raison d’une foi commune, sur des questions essentielles.
– marquer son attachement à la culture française en France et dans les pays francophones, dans son appartenance à ses racines chrétiennes et à ses sources gréco-latines.
On trouvera plus d’informations sur le site de cette association qui semble reprendre une nouvelle vigueur depuis quelques années. L’association décerne chaque année un Grand Prix Catholique de littérature. Malheureusement, l’habitude semble avoir été prise de récompenser des œuvres d’auteurs déjà reconnus, qui n’ont pas besoin de ce soutien (il semble même parfois que c’est l’inverse qui se fasse sentir) et non de jeunes auteurs. Il n’est pas sûr que l’association des Écrivains catholiques nous révèle le Bernanos ou le Péguy de demain.