Le journaliste et écrivain Georges Daix est décédé hier à Paris. Ancien journaliste de France Catholique, puis collaborateur de l’Homme Nouveau (où il tenait une page théologique remarquable) avant d’en devenir le Président après le départ de Marcel Clément, Georges Daix avait également collaboré à Famille Chrétienne. Malgré son éviction de France Catholique, il était resté attaché à cette publication et, à la fin de sa vie, il s’en rapprocha.
On souligne ici ou là le rôle que joua ce proche du Père Bouyer – ils écrivirent ensemble un livre d’entretiens, disponbile aujourd’hui chez Ad Solem – pour faire connaître auprès du grand public un certain nombre de théologiens comme Bouyer justement, Balthasar ou d’autres.
Mais on passe sous silence le fait que Georges Daix fut aussi très attaché à la messe traditionnelle grégorienne et il fut un ardent défenseur de la tradition liturgique latine. Ancien paroissien de Notre-Dame du Lys, il était également membre du Comité d’Honneur d’Una Voce France. L’un de ses fils devenu moine, avant de rejoindre l’abbaye de Kergonan, en Bretagne, était entré initialement en l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault.
Homme ouvert, affable, pont entre des milieux très différents, Georges Daix n’avait pas hésité à répondre à des appels du quotidien Présent dont il connaissait très bien l’un des collaborateurs, Yves Brunaud. Le monde catholique vient de perdre un grand Monsieur.