Je lis sur le Salon beige cet extrait d’un texte, paru dans le périodique catholique Monde et Vie, de Jean-François Chemain, professeur d’histoire en ZEP. Loin de la repentance usuelle, voici comment ce professeur explique les croisades à ses élèves:
C’est comme si les Américains occupaient La Mecque et interdisaient aux musulmans de s’y rendre : vous feriez quoi ? Ben on irait de force ! C’est exactement ce qu’ont fait les chrétiens ! ça vous choque? Pas du tout !
Et le professeur continue en nous expliquant pourquoi il est iurgent de défendre et de faire découvrir les racines chrétiennes de notre pays, tout spécialement aux jeunes immigrés:
Je suis persuadé qu’une bonne partie de la colère de la jeunesse qui pourrait bien se muer en irréparable violence, prend sa source dans le refus d’épancher sa soif d’absolu. (…) Alors nous n’avons plus aujourd’hui d’autre choix que de redécouvrir ces racines chrétiennes, (…) que nous sommes en droit de proposer, parce que ce sont les nôtres et que nous sommes chez nous, et en devoir de le faire (…). A défaut cette jeunesse, innombrable, avide de posséder ces biens matériels qui sont tout ce que nous avons désormais à lui proposer, gorgée de discours politico-religieux appelant à nous “punir”, cette jeunesse, comme jadis les barbares, détruira notre civilisation.
Réflexion très pertinente : la situation actuelle de l’Occident rappelle sous bien des aspects celle de la Rome décadente. N’oublions pas que ce sont les barbares qui ont détruit la rayonnante civilisation romaine ; mais c’était pour mieux réédifier et permettre l’avènement d’une civilisation encore plus glorieuse : la Chrétienté médiévale. L’immigration de masse en France a son sens. Ne soyons donc pas abuser par les évènements récents qui, à notre échelle, nous donne à voir un chaos imminent prêt à nous engloutir. Car c’est là une ruse de la Providence : guérir par le feu, sauver par l’anéantissement. En effet, ce chaos aura bien lieu, mais ce sera encore une fois pour accomplir les plans divins et permettre le Salut dans l’Histoire.