J’avoue que j’ai eu un peu plus que la larme à l’œil en lisant cette bouleversante histoire qui a fait un très beau sujet sur la chaîne CBS 8 de San Diego en Californie (voyez ce sujet ici).
Dominic Piconi, qui habite San Carlos (à côté de San Diego) a 6 ans et demi. Tous les mercredis matin – jour de congé pour les écoliers –, il prépare minutieusement des sacs de ravitaillement pour les SDF : sandwich fromage-mortadelle, une banane, une bouteille d’eau, un petit paquet de biscuits et… un scapulaire ! Quand on lui demande pourquoi un scapulaire ? Il répond : c’est pour protéger les SDF… Car le jeune Dominic est catholique. Le mercredi matin donc, après avoir assisté à la Messe de midi à la paroisse Our Lady of the Rosary dans le quartier de la « Petite Italie » de San Diego, il part avec sa petite carriole vers le centre-ville pour distribuer leur déjeuner aux SDF, avant même de prendre le sien. Il a dit à sa maman, qui l’a confié au reporter : « Je vois Jésus sur le visage de tous ces gens »… Dominic veut plus qu’être prêtre, il veut être… Pape. Il a commencé à distribuer leur déjeuner aux SDF depuis l’âge de 5 ans. Plus qu’une vocation. L’Esprit Saint est au travail et même avec ce petit bout de chou qui vient de perdre une dent de lait…
Bon dimanche !
Une belle histoire ! de nombreux saints ont commence tres jeunes a montrer des signes d’amour envers leur prochain.
Il y a aussi une maman derriere ce petit garcon ; une maman qui n’apprend pas seulement les prieres, mais aussi le partage, la charite.
En ce dimanche, cher Daniel, vous nous offrez un bel exemple a suivre.
Je connaissais un monsieur qui ne donnait jamais d’argent aux mendiants, mais des ‘bons’ qu’ils pouvaient echanger contre sandwich ou gateau chez son boulanger… un bel exemple a suivre aussi… plutot que la ‘piecette qu’on lance’ a la sortie de la messe pour se donner bonne conscience…
Il faut se méfier des mendiants qu’il ne faut pas confondre avec les pauvres de l’Évangile. Il existe, en effet des professionnels de la mendicité dans la fleur de l’âge et qui pètent la santé ! Il est, en effet, plus facile de tendre la main que de faire des ménages. Dans mon quartier, le 19 ° de Paris, il existe un mendiant d’une quarantaine d’années qui arrive tous les matins à la même heure, il range son vélo derrière une porte cochère, sort son pliant et s’installe près de la boulangerie. Les habitués du quartier le connaissent et lui donnent la pièce, ce qui lui permet de boire sa bière et de fumer sa cigarette sans honte. À la fin de la journée il repart après avoir repris son vélo. Croyez-moi, je le sais il a récolté plus de 300 € dans sa journée ! Alors non, les pauvres, nous en avons tou s dans notre famille et c’est à ceux-là qu’il faut consacrer le peu d’argent que l’État nous laisse mais surtoutil pas donner à des inconnus qui sont pour la plupart plus riches que nous.
“La charité bien ordonnée……