C’est Mozart qu’on assassine ! Ou Beethoven ! Ou Steve Jobs ! Eh bien oui, l’avortement frappe aveuglément, les bien-portants ou les malades, les simples et les génies, les blondes et les brunes, les futurs ouvriers et les énarques en puissance, la chartiste et la femme de ménage et bien entendu les futures mères : celles qui, écrasées dans l’œuf, n’enfanteront pas à la génération suivante. L’avortement frappe aussi de manière ciblée : les filles en Chine, les trisomiques, ceux qui ratent le test de l’amniocentèse ou des marqueurs sanguins, les hydrocéphales, les « il y a un problème à l’échographie »…
Ce sont toujours des tragédies, chaque avortement est un assassinat et il ne sert à rien de jouer le grand jeu de la discrimination en disant qu’il est « pire » de supprimer un futur pianiste, un petit Blanc ou un petit Maghrébin, un futur homosexuel (!) ou un handicapé en puissance.
Tout cela pour vous dire l’émotion qui m’a saisie en lisant comment John-Henry Westen, fondateur et responsable du beau site pro-vie LifeSiteNews raconte les premières nuits de son petit dernier-né, Zachary. Celui que sa femme Dianne et lui attendaient dans une joie mêlée de tristesse : déjà parents de sept enfants, ils ont vécu trois douloureuses fausses couches de premier trimestre et cette dernière attente s’annonçait donc difficile. A cause de la peur de perdre une nouvelle fois un enfant espéré avec bonheur.
John-Henry Westen raconte comment au début de la grossesse sa femme apprit que le petit enfant à naître présentait un résultat positif au test de trisomie 21.
Grâce aux méthodes « Napro » (technologie naturelle pour venir en aide à l’infertilité et pour la protection de l’enfant à naître), raconte John-Henry, le petit Zachary a passé sans dommages son premier trimestre.
Il est né il y a quelques semaines.
Dianne et Zachary, le bonheur ! |
En pensant à son fils paisiblement endormi auprès de Dianne, l’heureux père écrivait sur le coup de minuit, pensant à tous les bébés avortés en Amérique du Nord :
« J’ai de la peine pour les pères qui ne vont pas pouvoir tenir leur tout-petit aux petites heures du matin, et pour toutes les mamans qui ne vont pas pouvoir faire taire leurs pleurs de faim.
Le petit Zachary n’est pas né trisomique, mais lorsque je réfléchis au fait que 90 % des bébés qui ont un résultat positif au test de la trisomie 21 sont avortés, j’en ai le cœur brisé. Ce précieux petit enfant, si beau, si petit, si faible et pourtant un « ouvrage » si merveilleusement fin, est une création fragile autant qu’étonnante du Dieu Tout-puissant. Le petit Zachary lui-même aurait si facilement pu être une simple statistique de l’avortement…
Nous devons mettre fin à cette horreur de l’avortement. »
Oui, c’est urgent. Et cela ne se fera pas sans chacun d’entre nous.