Une étude de l’Institut de politique familiale (Instituto de politica familiar) vient de révéler que la taille moyenne des foyers a fortement baissé en Espagne pour atteindre péniblement, en moyenne, 2,3 personnes, avec comme corollaire l’explosion du nombre de foyers ; on passe de 11,5 millions de foyers en 1991 à 17,1 millions en 2010, une augmentation de près de 50 %.
Aucune région autonome n’atteint d’ailleurs les 3 individus par foyer et seules quelques-unes dépassent les 2,5.
Rappelons qu’une famille nucléaire compte déjà 3 personnes ; un père, une mère, et un enfant. Mais il est vrai que ce concept-là de la famille est largement dépassé en Espagne où l’adoption homosexuelle est autorisée et où le divorce facile provoque une forte proportion de séparations au sein des ménages.
C’est une tendance lourde qui est mise en évidence par l’IPF dont l’étude prévoit que les foyers espagnols compteront à peine 2 membres en moyenne à l’horizon 2025…
L’IPF cite comme cause de cette situation la baisse de la natalité espagnole, le prix de plus en plus élevé des terrains et la construction de maisons plus petites, « un problème pour les familles qui veulent plusieurs enfants », et note l’augmentation des foyers d’une personne dont le nombre a progressé de deux millions.
Il faudrait sans doute y ajouter le vieillissement de la population et donc le veuvage qui doit aussi peser sur cette dernière statistique.
Et c’est bon pour la planète, ça ? On pourrait au moins au nom de l’écologie combattre cette démultiplication de foyers et favoriser la stabilité familiale, les petits foyers étant bien plus gourmands en énergie que les grands où plusieurs personnes cohabitent…