38 % de la population européenne – mais oui, près de 4 Européens sur dix – serait touchée par une affection mentale, aux dires d’une étude de grande envergure menée par l’European College of Neuropsychopharmacology. Chiffre véritablement faramineux qui cache une multitude de problèmes de plus ou moins grande gravité : la dépression chronique touche 6,9 % de la population européenne, les crises d’angoisse et les affections qui leur sont liées, comme la paranoïa, seraient le lot de 14 % de la population, 7 % encore souffrent d’insomnie chronique. La proportion de la population aujourd’hui considérée comme démente atteint quant à elle 5,4 %, soit plus d’une personne sur 20.
Si les différences d’un pays à l’autre sont minimes elles sont importantes, en revanche, entre hommes et femmes, ces dernières se trouvant plus exposées aux affections mentales et surtout plus tôt, selon le responsable de l’étude Hans-Ulrich Wittchen. Au cours des 40 dernières années, ce sont elles qui ont éprouvé la plus forte croissance du nombre de dépressions, surtout chez les 16-42 ans.
Les crises d’angoisse et leurs maladies connexes se produisent quant à elles de plus en plus tôt chez les Européens : désormais ceux qui en souffrent subissent à 90 % les premières crises entre 13 et 19 ans ; pendant les années 1970 elles avaient lieu après les 20 ans du patient.
L’étude précise que seuls 30 % des personnes souffrant d’une affection mentale recherche une aide médicale professionnelle.
Sans vouloir tirer des conclusions hâtives de cette étude il n’est pas interdit de se poser des questions à propos de l’augmentation des problèmes chez les femmes. On nous explique que cela est lié aux évolutions du rôle de la femme dans notre société : le fait qu’elle travaille et doive laisser ses enfants à d’autres, peut-être ? La période sur laquelle cette aggravation a été constatée oblige aussi à poser la question de l’avortement, légal dans bien des pays européens depuis les années 1970 : quel rôle a-t-il joué chez les femmes qui l’ont subi ?
L'avortement, la contraception, les relations sexuelles en dehors du mariage, les relations sexuelles précoces sont des agressions contre les femmes. Conséquences : maladies mentales plus fréquentes. Cela dit les tenues des femmes moins agressives, plus charitables pour les hommes ne seraient pas un facteur de déséquilibre pour l'homme, mais aussi pour la femme…
La “libération de la femme” est en réalité son aliénation à ce qui n'est pas elle.