Un couple américain du Nouveau Mexique, raconte le journal britannique Mail Online, a décidé de se suicider ensemble en arrêtant de boire et de manger parce qu’ils estimaient trop difficile de mourir l’un sans l’autre, alors qu’au bout de 69 ans de mariage ils souffraient de multiples affections et qu’ils craignaient la perspective de la démence commençante. Avec beaucoup de complaisance, le quotidien à fort tirage relate l’histoire d’Armond Rudoph, 92 ans, et Dorothy Rudolph, 90 ans, qui ont réussi à faire reconnaître leur droit de ne pas vivre l’ultime « indignité » d’une mort naturelle.
Tous deux hébergés par un unité de « vie assistée » à Albuquerque, au Nouveau Mexique, ils avaient déjà jeûné trois jours lorsqu’ils mirent le personnel soignant au courant de leur choix. Devant leur refus de s’alimenter et de boire, celui-ci fit appeler un numéro d’urgence pour dénoncer leur è tentative de suicide », avant de leur signifier leur éviction de l’institution.
Leurs deux enfants se chargèrent alors de les héberger dans un appartement privé où ils continuèrent leur jeûne, avant de mourir au bout d’une semaine à un jour d’intervalle.
Membres actifs de l’Eglise presbytérienne, les deux époux sont désormais donnés en exemple par l’association « Compassion and Choices », leur fils Neil ayant décidé de mettre leur histoire en avant et de militer pour que cette manière de choisir sa fin de vie devienne possible, légale et acceptée partout.
Le groupe s’efforce notamment d’expliquer que la mort par déshydratation et refus de nourriture est « assez indolore » voire, parfois, euphorique.
Ce qui est contredit par les souffrances de ceux qui meurent de soif et de faim…
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