C’est la pratique courante dans le cadre de la fécondation in vitro : parmi les ovules fécondés, les techniciens ne retiennent pour l’implantation ou la congélation que ceux qui ont bon aspect – on jette les autres – ou, dans le cadre d’un diagnostic préimplantatoire, ceux qui passent avec succès les examens chromosomiques réalisés sur une cellule prélevée alors que l’embryon n’a qu’un tout petit nombre de cellules. On détruit tous ceux qui présentent une anomalie du nombre des chromosomes.
Une récente étude citée par Human Life International révèle pourtant que les embryons de trois jours présentant de telles anomalies sont capables de s’auto-guérir spontanément.
Elle a été présentée à la réunion annuelle de la European society of Human Reproduction and Embryology par le Pr William G. Kearns qui a décrit ce qu’il a pu constatersur des embryons présentant un nombre incorrect de chromosomes : « un processus dynamique de normalisation génétique » par lequel, arrivé au 5e jour après sa conception et au stade de blastocyste, le tout petit d’homme présente le nombre correct de chromosomes.
Cette guérison se produit, de façon remarquable, en dehors de toute intervention extérieure : ces embryons sont en dehors du sein maternel, et c’est d’eux-mêmes, si l’on peut dire, qu’ils « pilotent » leur propre guérison.
Tout comme plus tard le corps humain réagira face à une infection par des processus de guérison qui sont inscrits dans ses cellules elles-mêmes…
HLI souligne que cette nouvelle découverte n’est pas sans rappeler un autre fait constaté sur le zygote : l’une des premières actions de l’embryon au stade monocellulaire est de se protéger des spermatozoïdes qui n’ont pas gagné la course de la fécondation en modifiant son enveloppe extérieure. « On ne peut que s’émerveiller devant la manière dont le tout jeune être humain se protège et se guérit dès les premiers instants de son existence », observe Human Life International.
L’association relève un autre aspect de l’étude du Pr Kearns : sur la pratique (en soi immorale bien sûr) du tri embryonnaire, celui-ci note qu’il aboutit à la destruction de nombre d’embryons qui, disposant de quelques jours de vie de plus, seraient devenus parfaitement normaux, puisque 64 % des embryons présentant une anomalie chromosomique à trois jours en sont guéris dès le 5e jour.
HLI souligne enfin que l’étude elle-même présente un problème moral grave, puisque sa réalisation a abouti à la destruction de tous les embryons qui y ont « participé ».
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C'est aussi qu'avec ce principe, le corps humain évite, dans la mesure du possible une trisomie.
Néanmoins en éliminant un des trois chromosomes, l'embryon peut se retrouver avec 2 chromosome d'un seul parent et non un qui vient de chaque parent. Cela peut occasionner aussi des problèmes d'expression de gènes liés à la méthylation différentielle des chromosomes selon leur origine; par exemple, les syndromes d'Angelman et Praderwilli.