raison, aucune objection de conscience, aucune conviction religieuse ne pourra être avancée dans le district Toronto pour soustraire son enfant à l’enseignement pro-homosexuel obligatoire dès les classes de maternelle. Le programme du Bureau de l’éducation du district est formel, raconte Patrick Craine de LifeSite : rien n’autorise les parents à refuser que leurs enfants suivent l’enseignement sur les « droits humains ». « Si un parent demande que son enfant ne participe pas aux discussions sur les questions familiales concernant les LGBTQ (NDLR : lesbiennes, gays, bi, transgenre et les « queer » qui contestent jusqu’à l’identité clairement affirmée des LGBT !) pour tenir compte de leur religion, cette requête ne peut être faite car elle viole la Politique des Droits humains » du district.
Remarquez la manière dont cela est formulé : il ne s’agit pas de refuser la requête, mais de dire qu’elle ne peut même pas être faite sous peine de violer la politique d’« équité » pour les homos. Les documents officiels parlent de « Lancer un défi à l’homophobie et à l’hétérosexisme »…
Les enseignants n’ont pas davantage le droit de se soustraire à l’obligation : « Les enseignants qui refusent de créer une classe inclusive qui est à la fois un lieu sûre et un lieu de soutien pour tous les élèves créeraient un environnement d’apprentissage empoisonné », assure le Bureau ; pas question non plus pour eux de prévenir les parents de la tenue de discussions autour des questions LGBTQ, ce serait en soi une différence de traitement « discriminatoire » en raison de l’orientation sexuelle.
La position prise par le district de Toronto s’oppose frontalement aux garanties concédées par le gouvernement de l’Ontario qui, en imposant le programme, avait prévu de permettre aux parents de retirer leurs enfants de ce genre de cours. A Toronto, on répond en expliquant que le programme anti-homophobe ne se limite pas à quelques cours dédiés, mais imprègne l’ensemble des matières.
L’idée est de faire passer les enfants de l’admiration pour des « héros » homosexuels (comme le pasteur Brent Hawkes qui contribua à faire légaliser subrepticement le « mariage » gay au Canada par la voie jurisprudentielle) à un rôle actif dans la société pour promouvoir les droits LGBTQ.
Dès la maternelle, on fait travailler sur la « famille homosexuelle » et le vocabulaire (les mots « gay » et « lesbienne » en font partie), puis au primaire les enfants doivent percevoir l’importance de participer à la Gay Pride. Ils apprennent à considérer la famille homosexuelle comme normale à travers des albums pour enfants.
Les élèves de CM doivent découvrir le journal homosexuel Xtra!. Au collège, ils doivent avoir intégré que l’homosexualité est un « choix » et monter des enquêtes pour « prendre la température de l’hétérosexisme » dans leur école.
Parvenus à la fin de leur parcours scolaires, les élèves doivent être prêts à organiser des événements anti-homophobie.