Cela semble être une expression inoffensive et sans grandes conséquences, mais elle est dangereuse et terrible parce qu’elle exclut de la protection toutes les autres préférences. Elle crée une limite en évoquant explicitement les préférences sexuelles, ce qui exclut les préférences religieuses, politiques, sportives, etc., qui ainsi se trouvent “déprotégées” par la Constitution.
En outre, si l’on protège les préférences sexuelles, on ouvre la porte à toutes sortes d’irrégularités et d’aberrations, parce qu’il faut bien signaler qu’il existe des préférences sexuelles très aberrantes, comme par exemple la pédophilie et la zoophilie, entre autres. Ainsi des pratiques comme le prétendu « mariage » entre personnes de même sexe, seront pour ainsi dire consacrées par cette réforme. Par ailleurs, par l’amendement de l’article 3, on solennise le fait que l’éducation doit être dispensée en accord avec l’« idéologie du genre » et que par conséquent, il faut enseigner aux enfants à respecter tous les genres et préférences sexuelles, malgré les désordres et les irrégularités que cela implique. Ainsi, les maîtres ont le champ libre pour enseigner tout ce qu’ils veulent.
Ces instructions ont été mises en avant au sein de la « Charte des droits des enfants », où l’on inclut les pré-pubères de 10 ans en même temps que les jeunes de 18 ans, alors qu’à l’évidence, il existe de grandes différences.
Selon cette Charte, il faut enseigner aux enfants comment démarrer leur vie sexuelle, l’utilisation des préservatifs et des contraceptifs, comment se protéger des maladies, à des âges aussi disparates.
Et cela se produit dans les classes des enfants sous la protection du Secrétariat à la Santé et du Secrétariat à l’Education.
Le cardinal dénonce une réforme faite « en catimini » et exhorte tous les parents qui seront, espère-t-il, alertés par son message, à s’organiser avec de bons juristes pour ne pas laisser passer la réforme.