Le 25 mars prochain, fête de l’Annonciation et Journée de l’enfant à naître, sera marquée cette année par la participation personnelle du cardinal Bergoglio, primat d’Argentine. Il présidera une messe et une veillée pour la vie en la cathédrale de Buenos Aires, couronnant ainsi l’initiative d’un groupe de femmes laïques qui y vient chaque année depuis sept ans dire un « rosaire pour la vie ».
Si la Journée de l’enfant à naître a été instituée en Argentine par décret du gouvernement, en 1998, cette année 2011 est en outre, par la volonté de l’Eglise catholique d’Argentine, « L’année de la vie », à l’heure où diverses manœuvres se réalisent en Amérique du Sud pour légaliser l’avortement ou étendre le domaine de sa légalisation.
En Argentine, par exemple, certains avortements (sur des femmes déficientes mentales violées, par exemple) ne font pas l’objet de poursuites et la pression est forte pour que cela soit étendu à tous les cas de viol, sur simple déclaration de la femme. Situation qui avait donc déjà suscité la mobilisation des fidèles.
Devant la nouvelle offensive l’épiscopat argentin a invité chacun à réfléchir sur la « gravité morale et juridique » de l’avortement, ajoutant que cette réflexion devrait entraîner « l’engagement », en raison de la fragilité de la vie naissante et de « la mentalité qui tend à minimiser la gravité » de l’avortement. Engagement contre l’avortement, mais aussi pour la vie, par l’aide et le soutien, matériel notamment, aux futures mères.
A l’heure même où la Commission permanente de l’épiscopat argentin s’est réuni pour réfléchir à la manière de mieux freiner les projets de loi contre la vie et de promouvoir un message pro-vie.
Première initiative, donc, dans ce cadre : la célébration d’une messe, suivie d’un rosaire, le 25 mars aura lieu non seulement à Buenos Aires, mais aussi dans diverses provinces comme Cordoba, San Luis, Mendoza…