Prêtre rebelle… |
Cela se passe en Argentine : un curé de 53 ans y avait soutenu, l’an dernier, la loi légalisant le mariage homosexuel. Il a été définitivement écarté de l’exercice du sacerdoce par un jugement canonique sans équivalent dans la province de Cordoba ni pour la rapidité, ni pour la gravité de la sanction, selon Infocatolica. Le tribunal interdiocésain de Cordoba lui interdit en outre de continuer de vivre dans le presbytère qu’il occupait depuis 27 ans et le jugement a été publié dans la presse locale.
José Nicolas Alessio a été trouvé coupable de rejet persistant de la doctrine relative au mariage ainsi que de désobéissance à l’ordinaire, s’exprimant publiquement, par écrit et dans les médias contre le magistère de l’Eglise. Il lui est désormais « interdit de célébrer la Très Sainte Eucharistie, d’entendre des confessions, de célébrer les autres sacrements (…) et de résider dans la maison paroissiale » de sa localité.
José Alessio ne s’attendait pas à ce que la sentence tombe aussi vite et aussi durement : « Ils m’ont condamné et exclu pour avoir exprimé une opinion différente. »
Et voici qu’il s’apprête à intégrer un groupe d’une « soixantaine » de prêtres tiersmondistes, le groupe « Enrique Angelelli », tout en gagnant sa vie comme assistant d’éducation. Mais avec ses amis – ces prêtres, dont plusieurs mariés, qui croient qu’« une autre Eglise est possible » – il craint un nouveau tour de vis de la part de l’évêque local, Mgr Carlos Ñañez : « Il veut en finir avec nous », mettre partout des prêtres qui sont « dans la ligne officielle ».
Il y a, comme ça, des « options » qui n’en finissent pas de disparaître. Mais elles commencent à devenir vraiment très ringardes…