A l’approche des élections péruviennes, le cardinal primat du pays, le cardinal Juan Luis Cipriani, vient de s’exprimer lors de son émisson radiophonique hebdomadaire pour demander aux candidats d’exprimer clairement leur position en ce qui concerne l’avortement, la légalisation de la drogue et la reconnaissance des unions civiles entres personnes de même sexe. Tout en dénonçant l’actuel silence des candidats à leur sujet.
« Je dis à ceux qui prétendent gouverner le pays qu’il doivent manifester de façon claire ce qu’ils pensent de l’avortement, des unions qui ne sont pas des mariages, de la consommation de drogues et de la corruption des mœurs. Nous voulons savoir pour qui nous allons voter. Moi, en tant que pasteur d’un peuple en majorité catholique, je vous fais un appel que pour l’instant personne n’a écouté. »
Le cardinal a également appelé les électeurs péruviens à être attentifs à ces questions.
On sait qu’en France le langage de vérité en ces matières est bien rare, surtout lorsqu’il va dans le sens de la culture de vie et du respect de la loi naturelle, tant le tabou politico-médiatique pèse lourd. Cela ne dispense pas de prendre ses responsabilités.
Faudrait commencer à se rappeler que le but de gouverner un pays, c'est tout d'abord de régler les problèmes liés au développement, la croissance, le plein emploi, l'inflation, etc. Alors, franchement, faut arrêter de croire que les questions subsidiaires sur l'avortement ou autres vont primer sur le meilleur programme économique. Il faut ramener les choses à leur juste valeur!
Maxou