La nouvelle a été rapportée dans la presse française par le le Courrier International :
Afin de faire face à une démographie galopante, le gouvernement rwandais va lancer sur trois ans une campagne de stérilisation masculine et table sur 700 000 volontaires prêts à se faire vasectomiser. Pour le ministre de la Santé, Richard Sezibera, la vasectomie est moins risquée en termes de complications post-opératoires et coûte moins cher que la stérilisation féminine. Le quotidien New Times de Kigali rapporte que le Rwanda est le seul pays d’Afrique à prôner la vasectomie comme moyen de contraception.
C’est laconique. Sans jugement moral. Le gouvernement rwandais a trouvé un moyen peu risqué de mettre un frein à la démographie galopante. S’il réussit, le programme aboutira en trois ans à rendre stérile, avec peu de chances d’inverser les effets de l’opération, un septième de la population masculine du Rwanda.
Ce sera, assure le gouvernement rwandais, une opération absolument volontaire. Mais avec un objectif aussi insolemment chiffré et daté, qui suppose le consentement de plus de 14 % des hommes Rwandais – et donc une proportion encore plus importante des hommes capables de procréer – à une opération qui les privera pour toujours de la capacité d’avoir des enfants, on se demande comment le gouvernement pourra se passer de quelques petites mesures coercitives. D’autant qu’en Afrique, on les aime bien, les enfants…
Un examen plus attentif du projet permet de constater plusieurs choses. D’abord la petite entourloupe de départ. Au nom de la lutte contre le sida, le programme prévoit de communiquer sur la circoncision, pratique supposée ou en tout cas présentée comme offrant une meilleure « protection » contre le sida. Pourquoi ? Eh bien, comme l’a déclaré le Dr Richard Sezibera, ministre rwandais de la Santé, devant le Sénat, en présentant le programme :
« Nous incluons la circoncision parce que cela nous permet d’accéder au système reproducteur des hommes et au cours de la procédure nous les conseillons à propos de l’usage du préservatif et de la vasectomie. »
S’agit-il alors de pratiquer l’opération – très simple – sur-le-champ ? Le contexte permet de le croire.
Un reportage de la
BBC fait état d’une résistance assez large des hommes interrogés à Kigali.
Steven Mosher, du Population Research Institute, souligne dans
LifeSite qu’une précédente campagne de circoncision avait prioritairement visé les jeunes hommes des forces de l’ordre et de l’armée. « Volontaire » sur le papier, la campagne avait été perçue comme obligatoire par ces employés de l’Etat… Il observe aussi que chaque fois qu’un tel programme a eu des objectifs aussi précis sur le plan quantitatif et des délais, il comporte un aspect coercitif qui s’étend « comme la nuit fait suite au jour ».
Plusieurs groupes américains financés par USAID participent à la campagne alors que la loi américaine interdit de faire financer avortements ou stérilisations forcés par l’argent du contribuable.
La vérité mme Smits,c'est que le président Rwandais est de l'ethnie tutsie minoritaire et que c'est un dictateur!Si des élections démocratiques avaient lieu il serait balayé!Faire stériliser 700 000 pauvres hères hutus c'est tout simplement du nettoyage ethnique,et comme par hasard la communauté internationale(à commencer par la France qui a courbé l'échine au Rwanda)ne dit rien!
Je reviens sur cette info.
Mme Smiths peut-elle donner sa source quand elle dit: “Plusieurs groupes américains financés par USAID “. Je pense que c'est très crédible, mais j'aimerais en savoir un peu plus…
Je renvoyais au message de Lifesite citant Steven Mosher, du Population Research Institute.
“Steven W. Mosher, president of the Population Research Institute (PRI), expressed outrage Friday at the program, which is being carried out under the active influence of at least two USAID-funded special interest groups: Intrahealth and Family Health International.”
Le site de pri (pop.org) fournit des liens vers des pages révélatrices des deux associations citées, on les trouve ici : http://pop.org/content/rwanda-sterilize-700000-men-pri-pledges-work-tirelessly-against-it