L’assassinat barbare d’un homosexuel ougandais, David Kato, fin janvier, a provoqué une émotion mondiale partagée même par Barack Obama. On accusait aussi bien la législation trop « traditionnelle » de l’Ouganda et l’homophobie de la population. Il est vrai qu’après publication de sa photo dans la presse qui avait sorti des photos de plusieurs homosexuels, Kato avait déclaré avoir reçu de nombreuses menaces de mort.
Cependant j’apprends par LifeSite que la police a arrêté, mercredi, un suspect qui est précisément soupçonné d’avoir été… le partenaire sexuel de Kato. Selon la police, Nsubuga Enock a avoué le crime et a déclaré que Kato lui avait promis de l’argent pour exécuter des actes sexuels avec lui. La chose fut faite mais Kato aurait refusé de payer – d’où la colère d’Enock qui a avoué, toujours selon la police, avoir saisi un marteau dans la salle de bains et avoir frappé son « client » à la tête.
« Rien de concret de prouve que Nsubuga était motivé par la haine, même si nous ne l’excluons pas », a déclaré l’inspecteur général de la police.
La haine, peut-être. Mais pas assez d’aversion à l’égard des homosexuels pour ne pas participer à leurs activités…