A la suite des élections qui ont tourné à l’avantage des adversaires de Barack Obama, les militants pro-vie de divers Etats espèrent obtenir de nouvelles lois plus favorables au respect de la vie des enfants à naître.
Sam Brownback |
Au Kansas par exemple, l’entrée en fonctions ce mois-ci du nouveau gouverneur Sam Brownback, soutenu par une importante majorité républicaine, laisse augurer de l’adoption de lois rendant bien plus difficile l’accès aux avortements tardifs. On prévoit également de durcir les obligations des médecins quant à la déclaration des avortements, ainsi que les conditions d’agrément des cliniques d’avortement, car Brownback a d’ores et déjà fait savoir qu’il signerait toute disposition votée permettant de restreindre l’accès à l’avortement légal.
Le gouverneur sortant, Mark Parkinson, avait opposé son veto a une mesure qui aurait empêché la réouverture d’une clinique d’avortements tardifs après l’assassinat de George Tiller.
Tant que la jurisprudence de la Cour suprême, Roe v. Wade – qui vaut pour l’ensemble des Etats-Unis – n’est pas renversée, cette politique des petits pas est une des solutions qui s’offre aux pro-vie américains. Il sont nombreux à militer ouvertement pour la repénalisation de l’avortement, dans tous les cas, « sans compromissions et sans exceptions », mais sur le terrain ils soutiennent toutes les mesures susceptibles de poser une limite au drame.
Le gouverneur Brownback, père de 5 enfants, dont deux adoptés, converti au catholicisme en 2002, ne fait pas mystère de son hostilité à l’avortement légal.