La Fédération du planning familial des Etats-Unis vient – seulement – de rendre publics ses comptes pour 2008-2009, qui font état de 363 millions de dollars de subventions publiques pour la période. Ce chiffre est à la hausse, malgré la crise. Dans le même temps, et fort logiquement vu la progression des moyens, le Planning aux Etats-Unis a fourni davantage d’avortements : 324.008 en 2008, soit 6,1 % de plus que l’année précédente (305.310).
Les généreux donateurs sont aussi bien l’Etat fédéral que les gouvernements des Etats et les autorités locales, mais c’est toujours le contribuable qui paie, au bout du compte, pour financer un organisme qui tire 33 % de ses revenus de ces subventions publiques.
37 % supplémentaires des revenus annuels proviennent du chiffre d’affaires réalisé grâce aux avortements.
LifeNews.com, qui révèle tous ces chiffres, souligne qu’en 1997, le Planning américain recevait 160 millions de dollars, à rapporter aux avortements procurés cette année-là, 160.000 environ.
Depuis lors les courbes du financement et des avortements pratiqués grimpent à peu près de la même nanière, bien que l’argument pour donner davantage d’argent au Planning eût été de faire diminuer le nombre d’avortements par une meilleure diffusion de la contraception, assertion dont la fausseté est ici une fois de plus mise en évidence.
Les revenus à la hausse ont permis au Planning d’entretenir ses 33.000 salariés et de financer des projets de recherche pour améliorer la fourniture d’avortements, et même d’installer des caméras de vidoe-surveillance auprès des avortoirs pour « visionner, sur site ou hors site, les activités des opposants à l’avortement à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. »
De l’aveu du Planning, des fonds ont également ont été consacrés à la promotion de l’Obamacare et au lobbying pour l”investissement de davantage d’argent public dans les programmes de planning familial (ou plutôt de contrôle de la population).
En 2007, un peu moins de 11.000 femmes ont été aidées par le Planning familial en ce qui concerne les soins prénataux et les services d’aide à la grossesse : quelque 5 % des femmes aidées contre 95 % soumises à l’avortement.